15/11/2011
quelque chose de pourri au royaume de twitter
Les réseaux sociaux, comme Facebook et Twitter sont " considérés comme des espaces publics, et leurs utilisateurs - qu'ils soient de simples particuliers, des journalistes ou des personnages politiques - sont responsables de leur prose. Donc, gare à celui qui franchit la ligne rouge de sa liberté d'expression ! Des sanctions pénales le cueillent dès qu'il bascule dans l'injure, l'atteinte à la vie privée ou à la dignité humaine, le dénigrement, le harcèlement, la diffamation..."
Et ça même pour le couillon qui va Re-Twitter ( c'est à dire transmettre la dite info sur twitter à ses petits camarades de jeux sur sa Time-Line...)
C'est une évidence, ce type d'obligation nous incombe dans la vie réelle, sur nos blogs, alors pourquoi pas sur un profil Facebook public, ou pire sur son twitter " ouvert" au monde entier.
Ainsi pour s'ébattre joyeusement sur twitter sans risquer de se retrouver menottes aux poignets au commissariat du quartier il vaut mieux éviter l'humour vulgaire se résumant à une banale insulte...l'insulte est l'arme des faibles, l'humour celle des forts, mais réussir ce tour de force en 140 caractères n'est pas chose facile et demande un temps de réflexion, voilà où le bât blesse : temps et réflexion. Twitter est le média de l'immédiateté, on réagit à chaud, on répond du tac au tac, du coup, la réflexion se perd quelque part entre la souris et le clavier.
Quant aux parents d'adolescents, ils ont du soucis à se faire...car ils peuvent se retrouver à répondre de l'usage illégal des réseaux sociaux par leurs enfants mineurs. Aillle !!!!
Une insulte envers un prof, une personnalité publique, et pouf, rendez-vous à la case tribunal !
Sachant que le jeune a des hormones sexuelles qui perturbent le message neuronal ( et même pour certains le message DU neurone ), cette quasi-pathologie va le conduire à raconter de grosses conneries sur les réseaux sociaux, juste dans le but d'épater la super blondinette qu'il n'ose pas aborder au lycée...C'est bête, hein ? Tant pis pour vous, fallait réfléchir avant de procréer , et encore plus avant de donner accès à Internet à votre grand dadet de fils, non mais oh !
Ahhhhh ! de mon temps, on écrivait nos âneries dans notre journal intime, qu'on cachait naïvement sous le matelas, et quand on s'y moquait de nos profs ça faisait sourire nos parents, ces être immondes qui se fichaient de notre intimité comme du guigne, mais là on rigole moins, hein ?
Vos gamins n'ont absolument aucune conscience du concept d'intimité : et vlà que je te pose à 14 ans en sous-tif sur facebook, que je raconte comment j'ai survécu à ma cuite du samedi sur twitter, photos à l'appui, et que je publie sur mon mur "social "mes coordonnées pour que tous les cinglés de la planète puisse me retrouver sans trop se presser le citron...partant de là, que fifille traite la prof de math, mme michu, de grosse vache, c'est bien le cadet de vos soucis ! ( je souligne que je ne connais aucune mme michu, que c'est un personnage fictif, tout comme moi...j'ai l'air d'exister mais je ne suis qu'une vue de l'esprit....ouf...j'ai failli déraper là ! )
Quoiqu'il en soit éviter d'insulter certaines personnalités publiques, qui ont des avocats qui passent leurs journées à surveiller la E-réputation de leurs clients, de je cite : " Babar, capitaine de pédalo " ou même de " nabot inculte, d'escroc à la petite semaine, de facho notoire "
Nooon , soyez plus fin, préférez les expressions " pachyderme de la politique " car le pachyderme est un noble animal qui a beaucoup de mémoire..." sportif nautique écologique " oui, le pédalo respecte l'environnement... au lieu de nabot, escroc, facho, choisissez " homme de petite taille, n'ayant pas eu la chance de faire de brillantes études, ayant du mal à résister aux tentations ou tout du moins qui a des difficultés à respecter les règles légales du commun des mortels, et qui souffre d'insécurité et de paranoïa chronique " est-ce que ce n'est pas mieux ainsi : Dire une vacherie avec un vocabulaire soigné ?!
Désormais, dans nos vies réelles, lorsqu'on rencontre un abruti, avec tout ce qu'on retient sur les réseaux sociaux, il prend deux fois plus cher qu'avant la naissance de nos avatars, il y a vraiment quelque chose de pourri au royaume de Twitter...
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