31/01/2014

genre, je fais ce que je veux !

L'actualité récente sur la remise en question de l'IVG en Espagne, sur la fausse rumeur de la théorie du gender à l'école m'ont amené à une réflexion sur ma propre féminité, chose que je ne fais jamais aussi bizarre que cela paraisse.
Je suis née fille, j'aurai pu aussi bien naitre comme plante verte, poisson rouge mais pas de bol, dieu ou la nature ( allez savoir ) m'a attribué un vagin, un utérus et tout l'équipement qui fait de moi un être que l'on classe dans les filles, les femelles de l'espèce, ces êtres qui sont censés avoir un instinct maternel et accoucher dans la douleur avec le sourire.

De me demander si les hommes dés leur plus jeune âge se questionnent autant que nous les filles, sur leur appartenance au groupe sexuel qui est le leur. Je suppose que non, un mec nait mec point, il ne passe pas sa vie à se questionner sur le sujet, c'est naturel, et c'est comme ça point barre.
Naitre homme doit être reposant, on ne vote pas de lois pour attribuer des droits spéciaux pour les hommes, partant du principe qu'ils les ont tous...

Nous les femmes, nous avons des lois pour nous permettre d'avorter, nous permettre de voter, de faire de la politique, on nous concocte de la parité à tous les étages, une lutte de tous les instants simplement pour être traitées comme égales des hommes. Des lois finalement pour nous rappeler que nous ne sommes pas comme ces autres êtres humains qui partagent nos existences, de simples lois que des hommes peuvent décider de supprimer d'un claquement de doigt, comme en Espagne...

Alors que tout le monde s'excite sur des sujets tels que porter ou non une jupe courte, épiler ou pas sa toutounette, être sexuellement attractive mais point trop, être de petits êtres parfaits, toujours de bonne humeur,  moi j'en ai raz la casquette.
Et si on nous foutait la paix, à nous les meufs, et si on décidait comme des grandes de ce qui est le meilleur pour nous sans avoir à se justifier sans cesse, hein ?!
Me saper comme un gars si cela me chante, me coiffer avec un pétard parce qu'en vérité j'en ai rien à cirer du regard des hommes et de ce qu'ils peuvent penser de ma chevelure indomptable, jurer comme un charretier si cela me chante, avorter si la vie que je porte n'est pas désirée ou simplement "mal venue " et en porter le souvenir une vie durant ou pas, ne pas faire la cuisine parce que je n'en ai pas envie, faire le ménage parce que ça me défoule, conduire la voiture même lorsqu'un mâle pourrait le faire à ma place ( et parce que je suis très douée pour les tonneaux ;-), apprendre à ma fille qu'elle sera tout ce qu'elle décidera d'être : une femme qui travaille, une femme au foyer, une célibataire qui joue au rugby, une épouse qui fait de la boxe, qui aimera un homme ou une fille ou personne, qui aura les cheveux longs ou qui aura la tête rasée, un être humain sans étiquette XX et qui aura tous les droits possibles dans un monde où il n'y aura plus besoin de lois pour que ce soit ainsi.

30/01/2014

Stéphane Le Foll rencontre une blogueuse à St Brieuc

Ce matin, Didier Robert, candidat de gauche aux élections municipales de Ploumagoar m'a invitée au local de la fédération départementale du PS à St Brieuc, à venir serrer la paluche à notre ministre de l'agriculture, Stéphane Le Foll.
Celui-ci était présent en Côtes d'Armor pour participer au salon Biogaz de St Brieuc, et soutenir les initiatives en matière de méthanisation des algues.

Le ministre après avoir serré ma main à la descente de sa voiture, à mille lieues de savoir que était cette quadra charmante et pimpante drapée dans son manteau noir et rouge était THE blogueuse du 22 ( oui bon, je m'auto-décerne un titre ;-) , le dit ministre après cette expérience quasi mystique ( j'en rajoute pour faire plus pittoresque ) a posé devant l'assemblée, un parterre de socialistes convaincus.
Beaucoup ont eu le droit à une photo souvenir, j'ai évité d'imposer ceci à Stéphane, je suis un désastre photogénique, mais j'ai pris une petite photo de Didier Robert ( ci-dessus ), et une d'Eric Bothorel, candidat de la gauche à la mairie de Paimpol ( sauf que la photo est floue, l'émotion sans doute, ou le froid...Eric Bothorel ne m'en voudra pas de ne pas la publier)

Le Foll s'est ensuite lancé dans une explication que je qualifierai de motivation des troupes : il a expliqué la crise ( une biiiiig criiiiise, enooooorme ! ) la dette laissée par la droite ( Ein groooosssse énooooorme dette due à dix ans de droite ), le système de santé qu'il faut sauvegarder ( et un énoooorme trou dans la sécu à résorber), le système des retraites tout pareil ( côtisez plus longtemps mes braves vous serez récompensés, enfin on verra si vous êtes sages), et la Bretagne terre d'avenir et de nouveaux projets ( si ce n'est nos nains de jardins qui se baladent en bonnet rouges et qui font mauvais effet )
Il nous a expliqué que certes la courbe de l'emploi n'était pas inversée, mais que cette inversion avait été loupée à seulement 7500 emplois, c'est pas de bol... et que le peuple de gauche " moderne " avait compris que l'emploi venait des entreprises, d'où le pacte compétitivité, qui nécessiterait des contreparties, bien entendu...
Il ne nous a pas parlé de Valérie et François, ce qui aurait un peu pimenté cette intéressante réunion, puis s'est éclipsé vers une autre réunion sans me resserrer la main ! ( non mais je rêve ! )
Pour résumer, je n'ai rien appris de neuf de la part du ministre mais j'ai eu le plaisir de revoir Claudy Le Breton ( président du Conseil Général des Côtes d'Armor ), Annie le Houerou ( ma députée ), et Philippe Le Goff ( candidat de la gauche à Guingamp ) dont j'observe les résultats concrets au niveau local.
Ce billet inaugure donc le premier d'une longue série qui sera plus locale, élections municipales oblige, car je compte bien suivre de près mes candidats locaux favoris ( hommes charmants au demeurant ) dans les villes qui me touchent de près...

14/01/2014

le premier homme et la première dame

La première dame , voilà une expression qui me hérisse, tant elle veut tout dire et rien à la fois. Cependant, étant dans un pays qui n'a de cesse de vouloir s'américaniser, nous utiliserons l'expression.
Rappelons avant de commencer, que la première dame n'est pas élue, n'a aucun statut légal ( à ma connaissance ) elle est juste, là.

La première dame de l'histoire, Eve, de son prénom, après avoir été construite de bric et de broc, genre avec une côte de mâle tout frais sorti du moule divin. Adam qu'il se nommait le pauvre gars avec une côte en moins...bref... Eve eut l'idée délicieuse de croquer la pomme de la connaissance, Adam lui préféra rester très con, quitte à bouffer du foin, et se contenta juste de culbuter sa femelle munie de sa côte, le gars basique en fait.

Bien revenons en à la première dame de nos jours, et bien rien à changé, ou presque.
Eve de notre histoire de France, n'a point la côte de François, ce qui est aussi bien vu qu'elle est en berne, sa côte, mais le reste fonctionnant à merveille, prostate comprise, le François est ravi, comme le lou, de la crèche provençale. Je sens que cette histoire est floue, dirait Martine...

Donc notre Eve des temps modernes est assise confortablement dans son bureau à l’Élysée prête à croquer encore dans une pomme, symboliquement parlant, puisque la pomme est réservée aux chiraquiens, tout le monde le sait, comme le pain au chocolat est l'apanage des copéistes, et le flan celui des socialistes batavophiles.

Arrêtons-nous  deux secondes sur l'histoire du terme Élysée. Dans la mythologie grecque, tous les morts vont en enfer, les méchants vont  au tartare, tandis que les gentils vont aux Champs Élysées.
Ainsi donc, notre Eve version 2014 n'était pas au jardin d'Eden lorsqu'elle avala de travers la connaissance que nous savons grâce à cette invention merveilleuse, les médias.
Elle était à l’Élysée, un lieu qui finalement peut-être un enfer même si on est une Zentille première dame.
Bref. Elle se cassa une dent non point dans une pomme de la connaissance mais sur un journal, mais l'effet fut le même, une révélation, tous les hommes aiment le foin, quitte à en faire eux-même pour une dame qui n'est pas la première, et peut-être pas la dernière.
Eve s'en alla, non en scooter, mais on peut le supposer en taxi, jusqu'à un hôpital pour y faire soigner sa rage...de dents.
Bref. On la comprend se casser une dent sur un os, ça fait mal.
Et Adam notre motard, dans toute cette histoire ? 
Nous l'attendons fébriles pour son speech " la France, comment la redresser, pour de vrai ! "
Tout le monde l'attend au tournant, enfin pas moi, j'ai des tonnes de choses constructives à faire, comme écrire ma saison 2 de ma série " meurtres low cost " oui lecteur tu peux cliquer sur le lien à ta droite, ça ne mord pas, et en plus ça ne coutera rien, l'épisode 1 est gratuit ( un ptit coup de pub ne fait de mal à personne ;-) et ça va t'amuser, je te sens tristounet, là...c'est parce que la première dame va changer ? hein c'est pour ça ? Méééé non, n'oublie pas, on te l'a répété mille fois, tu as été prévenu : le changement c'est maintenant !  Voilà, une promesse de tenue, je la note dans la liste, enfin le post it collé sur mon ordi, j'veux dire ;-)

PS : j'espère qu'après la conférence de cette après midi, nous allons revenir à des sujets moins drôles certes mais plus préoccupants, l'emploi par exemple...

13/01/2014

élections municipales, quelle stratégie sur le net ?

Internet,réseaux sociaux, blogs et personnalités politiques : est-ce utile ?

Nous avons observé ces dernières années, les déboires de certains politiques utilisateurs de Twitter : une faute d'orthographe, une phrase à double sens, un DM ( message normalement privé ) qui s'expose aux yeux de toute une time line médusée, une prise de position à contre courant de son camp, et voilà que le buzz, voire le bad buzz éclate.
De même sur Facebook, les prises à partie des "amis" allias électeurs, citoyens, concurrents peuvent tourner à l'aigre lorsque la communication n'est pas maitrisée.
Une règle à ne pas oublier les écrits restent, ils sont repris à l'infini sur la toile sur les forums, Twitter, et les blogs notamment politiques.
L'effet de permanence et le bad buzz, deux effets kiss et parfois pas cool des réseaux sociaux, voilà pourquoi un grand nombre de personnalités politiques au niveau local sont méfiantes vis à vis des réseaux sociaux, à tort.
En effet, ne dit-on pas que si on ne parle pas de vous, c'est que vous n'existez pas ?
Ces fabuleux outils de communication que sont l'Internet et les réseaux sociaux permettent de disséminer la "bonne parole", de faire part de ses réalisations, de ses futurs projets, de communiquer avec ses électeurs ou futurs électeurs.
Pourquoi donc se priver d'un tel avantage, et se cantonner à communiquer via les médias traditionnels ?
Le bad buzz peut être évité lorsque la communication est maitrisée, et conseillée par des professionnels.
Le politique doit apprendre à refréner ses envies de réagir à chaud, sans réflexion, résister au désir de faire un bon mot et de faire rire la galerie. Le politique n'est pas là pour amuser son public, il est là pour apporter une réflexion, donner des réponses et des solutions sur des thèmes précis qui intéressent ses concitoyens.
Quant à l’effet de permanence, il n'est pas négatif et tend même à une communication de meilleure qualité. Il contraint le politique à mesurer ses propos, à justifier dans une période et dans un contexte ses propositions.
Ce qui est vrai à un moment précis compte tenu de la situation économique et sociale, ne le sera peut être plus quelques mois ou années plus tard, car le monde est en perpétuelle évolution. Les écrits laissés sur les réseaux doivent donc tenir compte de cet élément temporel.

Un blog pour une élection municipale est-ce utile ?

Oui, même dans une petite commune. Le blog peut-être un lieu de rencontre supplémentaire entre le candidat et ses éventuels électeurs. Un lieu où il proposera son projet pour la commune, expliquera son programme, mais également un endroit virtuel où il entendra les électeurs, leurs attentes, leurs critiques contre la municipalité en place. Ce retour pourra permettre au candidat d'ajuster ses propositions et de tenir compte des espérances de ses électeurs éventuels, et également d'expliquer pourquoi, chiffres à l'appui si necessaire, certains désirs sont irréalisables.
Qui dit blog, dit contenu web de qualité, référencement efficace, design agréable et facile d'utilisation, formation en stratégie réseaux sociaux ( FB, Twitter, google+, pinterest, etc..) et pour les futurs candidats de mon département, les côtes d'Armor, je n'ai qu'une adresse à leur fournir, l'agence web " passeurs de savoirs " qui a déjà fait ses preuves en la matière...

Un candidat ou un politique local en territoire rural doit-il être présent sur les réseaux sociaux ?

à mon sens la réponse est oui. Chaque citoyen qui suivra le candidat ou l'élu sur les réseaux sociaux sera  en mesure de répercuter les informations données par celui-ci, il pourra témoigner également du travail accompli de façon régulière comme la présence du politique sur le terrain, dans les réunions, etc...
Les réseaux sociaux ne sont que la version moderne du bouche à oreille, au politique de l'utiliser de façon productive et de ne pas laisser son action passée, sa parole actuelle et ses projets futurs être déformés par ses concurrents...

09/01/2014

qui a sauvé la peau de Dassault

Je lis dans le nouvel obs' " Le bureau du Sénat a rejeté mercredi la levée d'immunité parlementaire de Serge Dassault.
Avec un rejet à 13 voix contre 12 et une abstention, ce sont sans doute deux suffrages émanant de la majorité de gauche du bureau qui ont permis " permis de sauver la peau de Dassault... 
Du coup, c'est le bal des suppositions, la chasse aux sorcières, qui a sauvé la peau de ? hein qui ?

Est-ce que le fait que ce soit une voix de "gauche" qui soit responsable est vraiment important me suis-je demandée à la lecture de cet article. Ma réponse est non. Le fait d'être étiqueté de gauche ne fait pas de vous une personne honnête, morale, la preuve...
Ce qui me gêne énormément dans cette affaire, c'est que je n'entends personne s'offusquer que 13 voix à droite ( puisqu'on nous assure que dans ce suffrage secret, 12 à gauche ont voté pour la levée de l'immunité ) se soit portées au secours d'un homme qui mériterait de connaître le goût de la justice comme n'importe quel citoyen de notre étrange démocratie. 
Est-ce à dire, que dans l’inconscient collectif, la gauche devrait être automatiquement "morale " et pas la droite ? 
La droite a-t-elle une autorisation spéciale pour bafouer les règles de la morale républicaine et laisser un de ses fidèles membres échapper à la justice ?

Un abruti, ou un vendu, ou peut-être même une andouille qui poussé par ses camarades de " gauche" ( allez savoir ? ), a voté du côté de 13 autres vendus pour que la justice ne puisse faire son travail, qu'il soit de gauche ne me fait strictement aucun effet. Tout ce que je retiens de cette lamentable histoire, c'est qu'en 2014, la moralisation de la vie politique n'est toujours qu'un concept qui permet à certains de dormir sur l'oreiller moelleux de leurs pseudos convictions. 

La question centrale à mon sens :
Est-ce normal, logique, que les sénateurs soient juges et parties dans une affaire ? 
La levée d'une immunité d'un sénateur ne devrait pas dépendre du bon vouloir de ses collègues ! Il serait plus sain qu'un autre organe ait à prendre cette décision comme la haute cour de justice ou le conseil d’État.
Ce triste exemple montre qu'il est urgent de réformer la constitution et d'ôter les privilèges d'une caste qui se croit au dessus des citoyens, au dessus de la justice...oui, je sais pendant ce temps là, la marmotte...