14/04/2010

la loi du silence

Le viol, fait partie des sujets qui ne me font pas rire, pourtant, armée habituellement d'un humour sombre, que tout le monde m'envie, je trouve toujours moyen de rire des thèmes les plus tristes, le plus monstrueux, comme pour leur enlever leur pouvoir maléfique.
Or, le viol, qui plus est, celui d'une enfant de 14 ans, ne m'inspire qu'horreur, dégout, compassion, tristesse.
C'est ce qui est arrivé à une jeune fille, dans une cave de sa cité.
Ayant trouvé le courage de porter plainte, cette héroïne a la suite de ce drame qu'elle a subi, a du subir une autre torture, jour et nuit, la famille et les amis des auteurs "présumés" de son viol, se sont relayés pour la harceler, elle et sa famille, au point qu'ils ont dû déménager, pour leur protection.
On parle dans l'article du figaro de la loi du silence, de celle qui règne dans certaines cités, ou dans certains quartiers, qui impose aux victimes de subir en silence les pires sévices.

Alors je me demande, où est le courage de ces jeunes hommes âges de 15 à 17 ans qui ont violé cette enfant de 14 ans, où est l'honneur de leurs familles et amis qui les défendent, et harcèlent la victime de leur acte odieux.

On entend souvent le mot respect dans le langage de certains de ces criminels qui abusent, torturent, voire tuent , comment peuvent-ils s'attendre au respect, eux qui ne respectent pas la dignité humaine et la vie d'un être sans défense.
Si d'aventure, j'avais un enfant qui perpétue des actes aussi barbares, dignes d'un animal sans foi ni loi, je ne ressentirai que honte envers lui, honte envers moi, de ne pas avoir su lui montrer la limite entre le bien et le mal, de ne pas avoir su lui apprendre à respecter les lois qui régissent la vie entre les êtres humains.

La justice, je l'espère suivra son cours et punira les actes qui ont été commis, et célèbrera le courage de cette jeune fille et de sa famille qui ont bravé cette loi du silence, car les héros qui méritent le respect dans cette histoire ce sont bien eux !
Quant aux auteurs de ce viol, et ceux qui les ont protégés, honte à eux, ils devront à jamais porter le déshonneur de leurs actes immondes.

source : http://www.lefigaro.fr

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