10/05/2010
Soleil vert
Dans mon précédent billet, J'ai fait le point sur l'âge de la blogosphère de yann ( qui disons-le tout net commence à sucrer les fraises ) , que vois-je dans le journal, hein, je vous le demande ? Les "très" vieux nous coûtent cher en sécu, va falloir les faire cracher au bassinet d'une façon ou d'une autre...
Bon, là je schématise mais quasi modo ( ou grosso modo, au choix ), Alain Minc ( auteur de nombreux essais économiques et politiques et consultant pour le président de la République sur certains dossiers ) invité de Parlons net ! s’est interrogé "sur le fait de savoir comment on récupère les dépenses médicales sur les très vieux en mettant à contribution, ou leur patrimoine quand ils en ont un, ou le patrimoine de leurs ayants droits ?"
Cette idée Martin Hirsch la trouve très séduisante, lui qui a proposé le bouclier sanitaire il y a trois ans, "avec la suppression des affections de longue durée, il y a une possibilité de fixer le plafond du bouclier sanitaire à un niveau qui permet de réduire un peu le déficit, sans léser les plus modestes et les plus malades "
Donc si on est "très" vieux, et "très" malade ( puisqu'on bénéficie d'une affection de longue durée, pour une maladie cardiaque par exemple, ce qui je le rappelle est le cas de beaucoup de très vieux ) on devrait faire une croix sur toutes ces années de cotisations sociales, parcequ'on est un poids pour la société ( je tente de résumer pour voir si j'ai bien compris, j'suis un peu con des fois...) On devrait donc payer deux fois, une fois les cotisations pendant les années de labeur, puis une fois crevé, on repaie un petit coup via sa succession.
Je croyais que la sécurité sociale était là pour garantir un accès aux soins, permettre l'égalité face à la maladie...
S'attaquer aux "très vieux" qui ont construit notre pays, alors qu'ils ne sont même plus en état de défendre leurs droits, je trouve cela non seulement dégueulasse et mais cela illustre aussi dans quel état lamentable se trouve notre pays dans un point de vue économique, et moral.
Moi je dirai que les ministres, députés, représentants politiques qui cumulent des mandats ( donc des salaires et des retraites ), qui touchent des sommes indécentes au regard du déficit budgétaire actuel, devraient eux, renoncer à leurs avantages et privilèges, au lieu de soulever des questions indécentes à propos de la prise en charge des personnes en fin de vie !
A l'heure où le débat sur les retraites s'annonce, ce type de réflexions venant d'un conseiller de l'Élysée n'est pas de bon augure...
crédit photo :
http://www.flickr.com
sources :
http://www.france-info.com
http://martinhirsch.blogs.nouvelobs.com
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
1 commentaire:
Je ne vais rien dire sur Minc, je pourrai être discourtois à l'intention de ce petit homme.
Enregistrer un commentaire