vrai travail VS faux chômage

Le président sortant dans une interview au Parisien, à la question le chômage est-il le point noir de votre bilan, répond, je cite  "
Il a infiniment moins monté en France que dans tous les autres pays, à l’exception de l’Allemagne. La seule réponse au chômage, j’y reviens encore et toujours, c’est la formation professionnelle et la compétitivité des entreprises. Oui, il y a 2,8 millions de chômeurs en France, mais dans le même temps 500 000 offres d’emplois ne trouvent pas preneurs. Il faut absolument réformer le système. "

Voilà qui m'inquiète au plus haut point, le potentiel futur président, après un mandat de cinq ans, donne une réponse tronquée à cette question, puisque le chiffre cité de 2,8 millions de chômeurs est celui de la catégorie A !
 La France métropolitaine compte 4,309 millions de chômeurs en novembre 2011 et 4,582 millions en incluant les DOM, dépassent désormais largement le pic du printemps 1999 ( selon le site ICI  et graphiques là )

Entre 2, 8 millions et 4, 309 millions, avouons que l'effet n'est pas le même, d'autant que d'après les chiffres de mars la tendance du chômage est à la hausse, toujours...

rappelons au passage que la politique d'austérité concoctée par le couple star de l'Europe, j'ai nommé la France et l’Allemagne, a jeté l’Espagne et la Grèce dans un taux de chômage effrayant, alors qu'il eut été plus judicieux d'étaler la dette, l'imposer coûte que coûte aux banques, et tout miser sur la relance via la croissance...
Désormais des voix s’élèvent en Europe, comme aux états unis pour dire que finalement, une politique de croissance ce serait peut être le remède pour nous sauver de la crise...Ciel, l'Europe deviendrait-il un vilain repère de gauchiste comme hollande ? Ou plus simplement, prendrait-elle enfin conscience qu'elle a été mal aiguillée par ceux qui parlent le plus fort ?

ah oui, mais j'oubliais, notre président actuel n'est plus pro-europe cela froisserait son nouvel électorat de 18 %.
Le mauvais état dans lequel se trouve le pays n'est pas dû à dix de droite, ni même à un mandat sarkoziste, c'est la faute à la crise, la faute à l'Europe qui est mal fichue, aux français ce tas de feignasse qui refusent les 500 000 vrais boulots qui dorment à pôle emploi.