16/04/2012

pour qui voter

Une question que certains se posent encore, à quelques jours du premier tour, pour qui vais-je voter...mmmum...j’hésite...
à ceux là, si vous tentez de leur donner une réponse claire et nette, en leur répondant, ben quelle question, faut voter truc ou machine, vous risquez de les braquer, de les effaroucher, il vaut mieux leur donner les arguments qui leur permettront de faire leur choix, tout seuls comme des grands.

Ils savent déjà pour qui ils ne voteront pas, donc inutile de leur rebattre les oreilles avec le bilan du président sortant, de leur parler du doublement en cinq ans de la dette, de leur sortir le chiffre effarant de 11 millions de pauvres dans notre pays si bien développé par la droite depuis dix ans, ni celui du nombre de chômeurs, ni du montant des retraites qui ressemble pour beaucoup plus à de l'argent de poche qu'à une pension digne de ce nom...oh, ne leur parlez pas non plus, des fermetures de classes, des suppressions de postes dans le public, de la disparition de la police de proximité, ou des petits tribunaux.
Ne leur parlez pas des lendemains qui chantent, du smic à 1700 euros, de l'interdiction totale des licenciements, de la création de 60.000 postes dans l'éducation  avec des caisses vides, ils ne sont pas naïfs non plus...

Évitez votre discours à propos d'un monde idéal et parfait qui serait accouché sans douleur de cette élection, on ne la fait pas aux dubitatifs, ils en ont vu d'autres.

Parlez-leur d'un monde meilleur, d'un monde un peu moins pire, un , ou à défaut d'envoyer un réparateur pour l'ascenseur social qui est toujours en panne, on autorisera les plus acharnés à grimper l'escalier.
Un monde où l'école sera le mixeur des différences, le bol de l’intégration, où l'argent redeviendra un moyen et non plus un objectif, où la sécurité sera un droit et non une punition frappant de ses lois liberticides chaque citoyen.
Ce monde un peu moins pire, n'existe pas encore, peut-être est-ce pour cela que beaucoup n'y croient pas, mais il est temps de choisir la sage-femme qui l'aidera à naitre, au bout du compte, le nouveau-né qui donne des coups de pieds dans le ventre de la France, ressemblera à ses parents, en mieux, car il portera en lui tous ses espoirs, ses rêves, l'avenir.

Je salue au passage, les illustres ( inconnus ? ) des leftsblogs dont j'ai observé tous les mois passés, la détermination et l'action en ces lieux virtuels pour accompagner la grossesse...ils sont comme moi, et comme vous probablement, sagement assis dans la salle d'attente, attendant nerveusement mais ravis, que le bébé pousse son premier cri en se demandant quel prénom vont choisir les parents :

 désolée d'avance si il y a des oublis...je rajouterai ;-)

4 commentaires:

Nicolas a dit…

Vive nous !

kalondour a dit…

Beau billet pour la dernière ligne droite...D'ici dimanche, il ne nous reste plus qu'à aller arracher les votes pour notre vision de la société...Je suis content, j'en ai 3 depuis hier ...

lejournaldepersonne a dit…

Candidats, candidates
C'est à vous dix que je m'adresse, vrais ou faux démocrates
Vous me regardez d'en haut
Je vous regarde d'en bas
Le temps est venu, je crois, de se regarder en face!

À quelques jours, quelques heures de l'assaut final
Je me permets de vous faire une proposition originale
Il s'agit de notre contrat social
Devenu trivial sans rien de génial
Je vous propose de le revoir de le refonder de le reformuler
Pour que chacun en s'unissant à tous s'y retrouve lui-même
Avec les autres mais le même que lui-même
Débarrassé de toute mystification et toute aliénation
Dans le cadre d'une véritable association
Une association d'hommes libres et dignes
Qui substitue au contrat social initial
Un contrat de solidarité nationale
Pour garantir aux sans grades un minimum vital
Oui pour un droit à l'existence pour tous les citoyens
Que vous sommez de trouver des moyens
Alors que le véritable enjeu consiste à créer des liens
Oui des liens de solidarité à toutes épreuves
Qui dispensent de toute recherche de preuves
Ne dites pas que je désire voir les actifs voler au secours des inactifs
Mais voir des existants renouer entre eux des rapports d'existence
Des vivants, songer à autre chose qu'à la survie ou à la survivance.
Oui à la vie, non aux politiques de survie
Qui dissolvent le problème et ne le résolvent pas

Ne m'en parlez pas... ne m'en parlez plus...
De ce revenu minimum, nouvel RSA, vieux RMI
Nous sommes des enfants, non des mendiants de la patrie.
Quand on a faim, c'est la terre de nos pères qui est censée nous fournir le pain
Quand on est sans toit, c'est la terre de nos pères qui est censée nous fournir le lien
Quand on est à mal, c'est la terre de nos pères qui est censée nous fournir le bien!
Nous ne faisons qu'exiger pour chacun ce que nous réclamons de tous
Un minimum, NON, un maximum de solidarité
Pour que la terre de nos pères retrouve toute son intégrité
Donnons de quoi vivre à tous ceux qui n'ont pas de quoi
Sans rien leur réclamer en retour... cela s'appelle : le droit
Le droit de vivre sans devoir le justifier
Pour les juniors, pour les seniors
Pour les handicapés, les infortunés, les désarmés, pour tous les sans grades...
Accordons le droit de se loger, de se nourrir et de se vêtir du berceau jusqu'à la tombe
Comme unique gage de solidarité
Comme unique preuve de votre utilité
Un droit de vie décente pour tous et sans exception
Pour que notre république, ne soit pas cause privée de sens civique
Messieurs et mesdames les dépités
Accordez-nous UN REVENU SANS CONTREPARTIE
Pour que nous retrouvions le sens de la patrie, de cette terre qui appartient à tous.
À ceux qui y travaillent mais à ceux qui y vivent aussi
Le minimum doit être garanti pour tous les démunis parce que ce n'est pas le travail qui nous définit
Mais l'envie de partager cette vie
Sans que les plus grands n'avalent les plus petits.
Ni les puissants ne soumettent les moins bien lotis
UN REVENU SANS CONTREPARTIE
Doit être le socle nourricier pour tous les partis
Le seul préalable à tout parti pris
La vie, bon sang, la vie
Le sang qui coule dans la veine de cette main qui s'apprête à voter pour un autre lendemain!

solveig a dit…

Lejournaldepersonne mériterait d'être le Journal de Quelqu'un(e).