recherche amis désespérement

On peut être seul parmi des milliers, voilà ce que semble ressentir le soldat Woerth, tout seul dans son armure face à la justice qui semble lui coller aux basques comme un vieux chewing gum.
Attendez, trop d'émotion, je vais pleurer un coup...ah ben non ça vient pas !
Vous remarquerez qu'on a glissé ces derniers mois de " il faut sauver le soldat Woerth " à " ghost rider " c'est ça le monde impitoyable de la politique...

Non mais franchement si c'est pas drôle ! Il s'étonne : "Ce n'est pas facile de se défendre quand vous êtes... tout seul " , s'agace de voir que ses amis ne soient pas plus présents : "Je m'attendais à plus d'appui de la part de François Fillon et de François Baroin. Je pensais que l'État assumerait sa politique immobilière " ceci en parlant de la vente étrange de l'hippodrome de Compiègne.
Énervé, il a comparé ses deux copains à des édredons, ne me demandez pas pourquoi des édredons, d'autant que maintenant tout le monde utilise des couettes, mais c'est vrai que dire un truc genre " Fillon est une couette " ça ne veut rien dire non plus, on peut comparer un ex-ami à une quiche, mais une couette, ou un édredon, là je vois pas !

Du coup, il serait allé voir son pote pour lui "rentrer dans le chou " dixit le journal...se rentrer dans le chou sous un édredon, ça ferait un bon titre d'article...mais que cherche Woerth avec ses sous entendus ? Il cherche le pardon sous les sabots d'un cheval ? Pourtant fillon ce n'est pas un mauvais cheval ! Cette histoire est "hippique ! " ( oui bon je fais des jeux de mots foireux si je veux ! )
En tous cas, il pense écrire un livre , une promesse ? une menace ? un avertissement ? Quel suspense !
Un livre de fiction qui raconterait l'histoire d'un cavalier solitaire, d'un lone sone cow boy qui voulut sauver une petite vieille des griffes du vilain fisc, qui vendit le ranch familial pour une bouchée de pain et qui se retrouve tout seul, sans canasson, comme un...
Moi j'achèterai son bouquin, juste pour avoir le fin mot de cette histoire d'édredon, ça me tarabuste !

la série de l'été : suspense et croc de boucher

Nous suivons tous le feuilleton de l'été, nettement plus passionnant que l'habituel Angélique, marquise des anges, et comme dans tous les feuilletons, on se demande comment va se terminer cette belle histoire...

Le juge d'instruction va-t-il enfin être nommé comme le réclame certains et certaines ? Le procureur va-t-il perdre la main ou au contraire conserver le dossier qu'il va enterrer avec sa petite pelle et son sceau ?
Que vont devenir les personnages principaux ?
La pauvre vieille dame va-t-elle se rebiffer et mettre une claque à sa fille ingrate ?
La comptable va-t-elle s'exiler en papouasie nouvelle guinée pour y disparaitre mystérieusement ?
Le gestionnaire va-t-il ouvrir sa mallette et nous sortir de nouveaux documents ?
Mais quel suspense !

A moins que la chute de cette histoire soit plus spectaculaire, imaginons : Une pièce très peu éclairée, un homme est assis sur une chaise, on entend un crissement, il est de dos, devant lui, fixés au mur, plusieurs crocs de boucher, la caméra s'approche, l'homme est en train d'en aiguiser un, mais "pour qui est celui-ci " marmonne-t-il. On a bien une idée.

On comprend qu'après l'avoir soutenu publiquement, montrant ainsi sa loyauté envers ses amis, montrant aussi qu'il n'est au courant de rien dans toute cette affaire lamentable, l'homme assis sur sa chaise a choisi une nouvelle stratégie.
Il a décidé d'inverser la vapeur, l'enquête va révéler qu'il a été lui aussi trompé, lui aussi manipulé, qu'il est également une victime irréprochable, mais son amour pour la vérité sera plus forte que cette trahison : il sacrifiera ce vieil ami, sur l'autel du pouvoir. Pas d'autres solutions.

Une fois le sang sacrificiel versé tout le monde retournera à ses niches fiscales, les mieux protégés, abrités derrière leur bouclier fiscal "germanique " retourneront à leurs activités séculaires, tandis que certains battront le pavé en chantant de vieilles ritournelles, en vain.

Ce scenario est une possibilité, fort crédible lorsque l'on remarque le silence assourdissant de la meute qui veille au pied de l'homme qui aiguise son croc de boucher, la nouvelle tombera bientôt comme un couperet : Quel beau film tout de même, on a de la chance cet été !