Hier à Guingamp, environ un millier de personnes se sont rassemblées et ont défilé pour la fête du premier 1er mai à l'appel de la CGT, Solidaires et FSU...Un millier de personnes qui contrairement à ce qu'insinue le président sortant, aiment le travail, la France, son modèle, qui fut un temps un modèle pour de nombreuses démocraties émergentes...
qu'en reste-il de la France après un mandat sarkoziste ? que reste-il de ce modèle envié de beaucoup :
Avec les suppressions de postes dans la police notre sécurité n'est plus assurée, mais rassurez-vous bonne gens, à droite on se félicite de la multiplication des cameras de surveillances, qui garantit à chaque victime d'agression filmée, sa minute de gloire télévisuelle : souriez, vous êtes filmés !
Avec le manque de moyens de la justice, et la fermeture des tribunaux dans nos départements, c'est la justice qui ne nous est plus accordée.
Avec les suppressions de postes dans les écoles, c'est l'éducation de nos enfants qui est bradée.
Le manque de moyen dans les hôpitaux, le manque de médecins, toute spécialités confondues, c'est la santé qui nous est refusée ( je souligne qu'en côtes d'armor par exemple, il faut compter une année pour un rendez-vous chez certains médecins...)
Et bientôt, si le candidat sortant s'incruste, notre pouvoir d'achat qui s'est réduit en peau de chagrin d'année en année, va encore prendre un coup de massue avec la hausse de la TVA de 2%...2% de perdus d'un coup d'un seul sur vos revenus mensuels ! autant dire qu'à noël prochain beaucoup n'auront même plus les moyens de se payer une orange !
La droite se félicite, s'auto-congratule, de son bilan des cinq dernières années, et martèle qu'il nous a protégé des effets de la crise, or le chômage n'a jamais été aussi haut depuis dix ans, la dette jamais aussi élevée, le nombre de pauvres ( 11 millions ) jamais aussi grand. Ils nous ont protégés ?! Ils nous ont achevés en diminuant les recettes fiscales, en détruisant le modèle protecteur des plus faibles, voilà la réalité !
Moi qui m'en vais voter pour le changement, je n'ai ni haine, ni mépris pour les gens aveuglés, manipulés , effrayés par les discours extrêmes du candidat sortant, j'ai de la peine pour eux, de la pitié qu'après dix ans de droite, ils puissent encore glisser un bulletin permettant de continuer la destruction de notre modèle français, de notre beau pays, de cette patrie des droits de l'homme.
Les dubitatifs, ceux qui ne savent pas encore pour qui voter dimanche, vont se repaitre du débat entre hollande et sarkozy, deux hommes installés entre pujadas et ferrari dont on connait l'impartialité journalistique depuis cinq ans : ces hésitants vont-ils se décider sur les bons mots de l'un ou l'autre des candidats, sur celui qui sera le plus beau, le plus hargneux, le plus éloquent ? le prix de la république sera-t-il emporté par la plus grande gueule, le plus photogénique, le plus culotté ? est-ce là la valeur que l'on va accorder à notre pays ?
Les hésitants doivent réfléchir très sérieusement aux projets de chacun d'eux, à la vision qu'ils ont de notre pays, nous sommes à la croisée des chemins, notre destin à tous est en jeu, ce n'est point à un combat de coqs que nous assistons mais à l'écriture de notre avenir, et ce ne sont ni pujadas, ni ferrari, ni hollande, ni sarkozy qui tiennent le stylo à cette heure, mais nous tous...
De mon petit blog, ce n'est qu'un chuchotement, qu'un murmure, les mots que je dépose, mais j'ai l'espoir, que tout ces cris d'alerte, lancés de cet ilot virtuel, ajoutés au dévouement des militants non de la gauche réunie, mais bien ceux de la république toute entière, qui œuvrent pour ouvrir les yeux de ces électeurs qui ne voient plus la lumière de la vérité, parviendront à ramener notre pays sur le chemin qui doit être le sien, celui de la justice, de l'espoir, de l'union nationale.
Oui, nous tous qui refusons de voter pour le régime en place, nous aimons notre pays, nul besoin pour nous d'agiter des drapeaux bleu-blanc-rouge, car nous portons en nos cœurs la république dans ce qu'elle a de plus beau et plus grand, plus grand que la haine, que la division, nous avons dans nos âmes le souvenir de nos anciens qui se sont battus pour les droits de chaque citoyen de France, eux qui ont porté cet idéal au delà de nos frontières...
1 commentaire:
A cette heure, je ne sais pas si le "débat" est terminé, car je ne l'ai pas regardé de peur de m'énerver...Mais j'en avais ma claque toute la journée à force d'entendre France Inter en faire le fil conducteur de toutes ses émissions...
Tout ce que je sais, c'est qu'à l'instar de Guingamp, les "vrais travailleurs" étaient dans la rue hier, non pas pour "fêter" le travail, mais pour porter leurs revendications avec tous les "vrais travailleurs" du monde entier...
Tout ce que je ais aussi, c'est que le discours de haine envers la CGT, prononcé hier par le Président de la République, a balayé les états d'âme de certains camarades qui hésitaient encore à voter "socialiste"
Et ce soir, un copain syndiqué à la CGT, non pas par conviction profonde mais par rapport au boulot fait par la CGT dans son entreprise, m'a fait part de son intention de voter dimanche "pour foutre Sarkozy dehors...", car il se sentait insulté par les propos de ce dernier.
Au 1er tour, il avait voté Bayrou, et comptait s'abstenir au second tour...
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