président low cost

Voilà, une nouvelle rassurante pour le portefeuille de monsieur l’État : Hollande coûte moins cher que Sarkozy, pour a priori un résultat fort satisfaisant, puisque le conseil européen a jeté les bases d'un pacte sur a croissance sous l'impulsion du président Hollande... Nouvelle d'ailleurs bien accueillie par une agence de notation, puisque le triple a qui devait être abaissé, ne le sera pas, pour l'instant... donc nous gardons notre triple A. ( on est content, hein ? )

Revenons au coût de notre Hollande : Un article chez Menly nous apprend en effet, qu' " en visite à Bruxelles en 2011, Nicolas Sarkozy avait utilisé « Air Sarko one » et deux Falcon. Coût de son aller-retour : 60 000 € (selon René Dosières, député PS et grand spécialiste des comptes présidentiels). Le cortège belge AR de Hollande :  5972 €."
 Il est évident que 60 000 euros pour aller blablater avec ses potes européens, pour rien, ou pas grand chose, ça fait un tantinet trop cher...
Je préfère le blablatage à 5900 euros conduisant à un pacte de croissance et une sauvegarde de notre triple A, le rapport qualité/prix est nettement meilleur !
Encore qu'une visioconférence serait encore plus économique mais bon, il faut bien qu'un président s'aère un peu et que les journalistes puissent prendre leur photo en extérieur...

J'ai appris aussi hier que l'Elysée avait commandé pour 9,4 millions d'euros de sondages sous l'ère Sarkozy... dont le vital pour notre beau pays " que penseriez-vous d'un mariage possible de ( qui vous savez ) avec carla "
La manie du sondage, peut se comparer à un Trouble Obsessionnel Compulsif, qui se traduit par une dépense assumée non par la personne atteinte du trouble mais par la personne, morale dans le cas qui nous intéresse, qui paie ses factures, c'est à dire, l’État, c'est à dire toi, plus moi, plus nous, plus tous ceux qui le veulent...

Heureusement, le changement, de président, devrait entrainer un changement au niveau des dépenses de l'Élysée, il serait fortement surprenant que l'actuel président demande des sondages pour juger de considérations aussi futiles que par exemple, son éventuel mariage avec son actuelle compagne.

Des voyages en train, une baisse de 30% du salaire, le ton est donné :
Hollande est un président low cost, adapté à un État fortement endetté, dont le soucis de faire des économies ne devra pas s'essouffler avec le temps...au risque de décevoir.