Hier, c'était le SOS d'un français en détresse, j'ai failli verser une larme...
Ce qui est amusant dans une intervention présidentielle, ce n'est pas tant le discours remâché qu'on peut entendre que les analyses de ceux qui l'ont écouté.
Dans l'opposition, tout le monde s'accorde à dire que le radotage présidentiel " tout va bien, tout me plait " ne fonctionne plus. c'est un fait lorsque l'on se sait cocufié on a bien du mal à pardonner.
A droite, à l'unisson, le héros des temps modernes, dont je tairai le nom, parce que je suis superstitieuse, a convaincu, rassuré, répondu à toutes les questions existentielles des français, voire même " a démontré (...) que sa priorité, c'était les Français. Il a recentré le débat sur les priorités de nos concitoyens, les retraites, la dépendance, l'insécurité, l'éducation…"
Mais nous les français, on voudrait qu'il nous oublie, qu'il se recentre ailleurs, loin de ce qu'il croit être nos priorités !
Par exemple, ma priorité est qu'il laisse en paix les juges d'instruction, pour que soit maintenu un équilibre entre le parquet et le pouvoir judiciaire.
Qu'il laisse en paix les petits vieux qui sont dépendants, qu'il ne touche pas à leurs pensions déjà bien maigres... ( 8 millions de français touchent moins de 900 euros par mois ! )
Qu'il ne détruise pas le système de sécurité sociale sous prétexte de la crise, alors que ce système a été construit au sortir de la guerre, dans un pays en ruine !
Qu'il ne supprime pas des dizaines de milliers de postes dans l'éducation nationale, qu'il ne supprime pas les postes des rased qui aident à sauver des élèves en échec scolaire...
Qu'il laisse tomber cette idée inacceptable de fichier des élèves à " problèmes "...
Qu'il fasse nommer un juge d'instruction pour enquêter sur cette affaire Béttencourt afin de mettre fin à la suspicion...
Ma priorité que l'indépendance des pouvoirs soit respectée et que l'Élysée cesse d'intervenir de façon autoritaire sur les décisions du sénat et au parlement.
Ma priorité que les journaux français retrouvent leur indépendance, même sous les insultes qu'ils continuent leur mission d'informer, d'alerter.
N'en déplaise à certains, j'attends comme le messie, celui ou celle qui saura répondre à mes priorités, et s'opposer à la mascarade qui se joue devant nous, fut-il de gauche, de droite, du milieu, peu m'importe du moment qu'il saura respecter les fondements de notre république et de tout ce qui fut la fierté de notre identité, la liberté, l'égalité, la fraternité.
Une petite dédicace pour terminer à celui qui n'est pas un héros :
2 commentaires:
Mais non, je ne suis pas le messie.
c'est peut-être moi et je ne le sais pas encore ;-)
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