03/04/2014

Valls, roi des sondages, ça c'était avant

Il y a seulement quelques jours,  notre président dans le but de satisfaire les con...citoyens qui se sont abstenus ou qui ont voté contre la gauche aux municipales pour sanctionner sa politique, a choisi le ministre préféré des français, leur chouchou selon les sondages : Emmanuel Valls.  Le gars le moins à gauche pour faire plaisir à la gauche ? logique sauce hollandaise, personne y comprends que dalle.bref.

Ils étaient une palanquée de français sondés à frémir d'envie de voir le ministre de l'intérieur, prendre une place plus importante. François, pas chameau, leur a fait plaisir, il a viré son pote Ayrault, un peu usé par sa fonction de 1er ministre, et a propulsé notre quinqua en haut de l'affiche.
Le peuple de "gauche" mécontent qui a voté à droite, voire à l'extrême droite, est-il heureux maintenant de ce changement ?

Le con ! non ! le peuple râle encore !
" Selon le baromètre CSA pour « Les Echos » et Radio Classique, 41% seulement des Français font « confiance » à Manuel Valls pour « résoudre les problèmes »

Dans le même temps, on lit : " Quelques jours après le vote sanction des élections municipales, la cote de confiance du chef de l’Etat reste stable à 25%. Les avis défavorables à son égard augmentent même de 1 point, à 72%."

Si on suit la logique sondagière, Valls était adoré des français tant qu'il était un simple ministre et sa prise de galons l'a fait dégringolé, alors peut-être qu'à l'inverse, hollande en acceptant un ministère pourrait regagner des points, mais qui prendrait sa place ? Ségolène ? Elle part avec une côte à zéro dans les sondages, tout le monde avait oublié jusqu'à son existence... elle ne pourrait qu'augmenter...
On a beau dire faire de la politique en surveillant les sondages demande des compétences que je n'ai pas, et je suis pas la seule, semble-t-il.

En attendant pauvre Valls, peuchère, le pitchoun a pas encore commencé à bosser qu'on lui vole déjà dans les plumes...enfin attendons les prochaines branlées échéances électorales, si la politique du gouvernement ne vire pas à gauche, il n'aura pas longtemps à attendre avant de prendre son envol, comme Ayrault.

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