29/12/2014
roman politique engagé et Darknet
"Mauvais garçon" est le titre du dernier roman de Laurent Bettoni publié aux éditions Don Quichotte dont la toile de fond est le Darknet, nommé aussi Deep web, bref l'internet underground dont tout le monde parle mais que personne n'ose visiter en raison des dangers qu'il représente pour les novices.
Pour les besoins de son roman engagé qui traite de la radicalisation politique d'un jeune étudiant en perte de repères, Laurent Bettoni a plongé dans les entrailles du web.
Je vous suggère de lire son interview sur le Plus du nouvel obs à propos de cette visite de la part sombre du Web, qui vous donnera un avant-goût de son excellent roman, utile tant il nous alerte sur la dérive des idées dans notre société, tout en soulignant que même le Darknet peut avoir son côté salvateur...
Dans ces temps troublés, où des Zemmour ou Houellebeck trouvent écho dans les médias traditionnels, un livre sur la radicalisation politique et la manipulation des esprits fragiles, ou désespérés, me semble plus qu'une bonne nouvelle.
Bref, un roman instructif et utile de par son engagement contre les idées fascisantes que je souhaitais partager ici.
02/12/2014
la foire du trône
Qui eut pu croire en cette légende urbaine à faire froid dans le dos qui annonçait le retour de " Celui dont on ne doit pas prononcer le nom " ?
Le retour du gars qui a doublé en un seul mandat la dette de la France, ruiné financièrement un parti le temps d'une campagne coûteuse, semé la zizanie dans son propre camp, est la preuve incontestable que la résurrection politique est possible.
Le sort de l'Impérium a-t-il été utilisé pour mener à la victoire Nicolas, nul ne le sait, le piratage du site pour enregistrer les votes des militants a bien été observé mais tout le monde a l'air de s'en battre le cocoe...bref.
L'ump c'est un peu la foire du trône, comme une attraction pour foutre la trouille aux âmes sensibles.
Vous y trouverez des revenants, Xavier bertrand, morano, gaino, hortefeux... bref toute la joyeuse bande de gais lurons dont nous avons tant apprécié l'humour de 2007-2012...
Des cadavres dans les placards, placards qui débooooordent de factures se murmure-t-on dans les couloirs. Couloirs de la mort politique qui mènent à une cellule qui sent la naphtaline où notre zombie a gentiment convié d'anciens collègues premiers ministres pour la fin du voyage menant à 2017.
l'UMP, Union des moribonds politiques pourrait changer de nom a annoncé le ressucité, du coup la semaine prochaine nous allons assister à la recherche et dans la foulée qui sait au baptème du rejeton de droite, comme don corléone n'est pas disponible comme parrain, je suis sûre qu'ils auront un choix très large, dans cette graaande famille...oh je rigoooole ( quoique...)
Bref le nouveau nom, AHHHHHH c'est important ça le nom du parti de la droite, les français sont avides d'avoir cette information vitale pour leur avenir !
Guillaume Peltier a proposé " le parti de la France" idée qui est une sorte de lapsus, ou d'association d'idée car "parti de la france" c'est le nom d'un parti d'extrême droite fondé en 2009 par un ex du fn, bon en même temps Guillaume étant lui aussi un ancien du fn, forcément les bons souvenirs laissent des traces...
Morano a proposé de le nommer " rassemblement pour le peuple de France" RPF...mouais pas hyper original, cela sent le RPR en salle de réanimation.
Quant à Guaino, il a réinventé non pas l'eau chaude, mais mieux, il a réinventé le RPR en proposant le nouveau nom de l'ump qui serait " le rassemblement pour la république " le RPR mouahahah, mais qu'il est drôle !
il fallait le faire...eh bien, nous sommes pas sortis des ronces, c'est une blogueuse politique qui vous le dis...
En attendant Hollande est tout sourire, eh oui car le retour de sarko le honni est une fabuleuse nouvelle pour sa côte de popularité car croyez moi après quelques semaines de Nicolas à la télé, la radio, dans les journaux, je pense que nous réapprendrons, même nous les déçus du changement qui n'a pas eu lieu, à aimer notre François comme au premier jour. oui ben faute de grives, hein...
31/10/2014
le prix du meilleur polar auto-édité
Si vous êtes auteur de polar, les manuscrits sont à déposer jusqu'au 31 décembre 2014.
Pour les lecteurs, A gagner en plus des découvertes littéraires, un an de lecture, une invitation au salon du livre le 21 mars 2015 , jour de remise du prix pour l'auteur qui emportera le plus de votes des lecteurs.
Voici la liste des membres du jury : Chris Simon, auteur auto-édité et Présidente du Jury, Thebookedition.com, site d’auto-édition, Booknseries.fr, site de promotion de polars auto édités, Madmoizelle.com, webzine, Ma Bibliothèque Bleue, blog littéraire.
Ayant noté la participation de mon ami blogueur et auteur Jérôme Dumont, auteur de la série d'enquêtes "Rossetti et Mac Lane" j'ai voté pour son Tome 2 " Enquête cannoise"
Je vous ai recommandé cette lecture sur mon blog, alors si vous avez suivi mon conseil et aimé "Rossetti et mac Lane", vous pouvez voter pour le tome 2 " enquête cannoise", il suffit de cliquer ici, lettre J comme Jérôme :-)
22/10/2014
la gauche passéiste te dit bien des choses
Valls dans le nouvel obs' : " Il faut en finir avec la gauche passéiste, celle qui s’attache à un passé révolu et nostalgique..."
Euh de quelle gauche passéiste parle-t-il ?
De la gauche passéiste qui a porté au pouvoir Hollande et par ricochet Valls ?
La gauche passéiste pour laquelle Hollande a concocté un programme qui a emporté l'adhésion des électeurs face à à celui de sarkozy ?
La gauche passéiste représentée dans le gouvernement Valls par des socialistes qui étaient déjà en politique il y a trente ans ?
Ou bien
La gauche passéiste qui a mis une claque à Valls lors des primaires face à des Aubry et Montebourg ?
La gauche passéiste qui fronde à l'assemblée ?
La gauche passéiste qui refuse de se laisser entrainer dans une réforme idéologique où elle ne se retrouve pas ?
Valls se justifie comme étant de gauche depuis des mois, au point que cela en devient pathétique, tant ses paroles ne sont pas en adéquation avec sa politique.
je vous laisse donc sur cette citation que vous saurez transposer à l'idée de la gauche... " Il n'y a pas d'amour, il n'y a que des preuves d'amour." (Jean Cocteau).
un sujet de grogne supplémentaire à venir grâce à notre premier ministre de gauche : le rapprochement CDD/CDI,
crédit photo nouvel obs'
Euh de quelle gauche passéiste parle-t-il ?
De la gauche passéiste qui a porté au pouvoir Hollande et par ricochet Valls ?
La gauche passéiste pour laquelle Hollande a concocté un programme qui a emporté l'adhésion des électeurs face à à celui de sarkozy ?
La gauche passéiste représentée dans le gouvernement Valls par des socialistes qui étaient déjà en politique il y a trente ans ?
Ou bien
La gauche passéiste qui a mis une claque à Valls lors des primaires face à des Aubry et Montebourg ?
La gauche passéiste qui fronde à l'assemblée ?
La gauche passéiste qui refuse de se laisser entrainer dans une réforme idéologique où elle ne se retrouve pas ?
Valls se justifie comme étant de gauche depuis des mois, au point que cela en devient pathétique, tant ses paroles ne sont pas en adéquation avec sa politique.
je vous laisse donc sur cette citation que vous saurez transposer à l'idée de la gauche... " Il n'y a pas d'amour, il n'y a que des preuves d'amour." (Jean Cocteau).
un sujet de grogne supplémentaire à venir grâce à notre premier ministre de gauche : le rapprochement CDD/CDI,
rappelons que le contrat unique était une promesse de campagne du candidat Sarkozy en 2007,
la gauche futuriste de valls serait donc sarkoziste ? original comme concept :-)
crédit photo nouvel obs'
13/10/2014
cinquante nuances de rose
Ah nous les socialistes nous sommes vernis, non vraiment, après Emmanuel Valls, ils nous manquaient que cela, Emmanuel Macron... rien ne nous sera donc épargné ? une épidémie d'Emmanuel...
Emmanuel, un prénom qui pourrait faire penser à fauteuil en rotin, mais en y regardant de plus près, j'ai l'impression que nous sommes plutôt face un remake sado-maso du socialisme, une espèce de je t'aime moi non plus, avec une chaise très peu confortable, du type chaise électrique ou fauteuil de torture moyenâgeux.
Dans le rôle des maso, les militants, les élus locaux, voire certains députés qui courbent l'échine sous les mauvais coups qui pleuvent : "ouille, oui, encore..."
Macron ...misère...qui s'interroge sur l'assurance chômage, là où nous l'attendions sur comment résorber le chômage...
Il devrait se questionner plutôt sur le secteur bancaire qu'il connait trèèèès bien, trop bien même diraient certains, mais je suppose qu'on ne mord pas la main qui vous nourrit n'est-ce pas ?
Moi je m'interroge sur le fait que lors de sa campagne Hollande se disait près à ferrailler contre le monde de la finance, et les spéculateurs qui plombaient l'économie réelle,
puis en cours de route, il n'était plus prêt qu'à tapoter la mauvaise finance,
et aujourd'hui il l’accueille à bras ouvert, au sein même de son gouvernement.
Voilà comment nous avons dégringolé dans les nuances de roses, au point qu'un de ces quatre matins, nous allons nous réveiller tous militants de droite à l'insu de notre plein gré...
mais qui sait, à force, nous allons peut-être y prendre goût, voire en redemander ?
J'ironise, mais vraiment c'est pas drôle, monsieur Hollande !
Le monde nous fournit un portrait-robot du chomeur.
Serions-nous en train de revenir aux belles heures du sarkozisme où les chômeurs étaient stigmatisés ? Oui mais sans le nico, qui il faut bien l'avouer nous amusait beaucoup nous blogueurs de gauche, là pour sûr on se marre moins avec notre duo de comiques Valls-Macron, bien que le genre golden boys peut faire recette à droite...va falloir que je change de lectorat.
François, je te propose un vrai New Deal moi : et si tu te mettais à faire une vraie politique économique de gauche pour changer ?
09/10/2014
les chiraquiens, le come back ?
Lecture des actus ces derniers temps, je vous résume :
La probable arrivée d'Ebola sur le territoire français, selon un chercheur Anglais, pour courant octobre, ce qui est ennuyeux je ne serai en aucun disponible pour le recevoir, j'ai un planning très chargé, des rendez-vous, toussa...
le retour de la gastro en Bretagne, idem, planning chargé, et le fait que ce virus soit breton, ne l'autorise en aucun cas à venir me faire c... on se comprend. Je la souhaite néanmoins, à tous les constipés et autres trous du cul, dont certains ont absolument tenu à défiler dimanche dernier contre le mariage pour tous.
le retour de sarkozy... Encooore ? ouais encore, ça fait juste dix fois depuis qu'il est parti... Alors là contrairement à Ebola, mon planning peut se libérer, en cas de retour effectif, je réussirai à dégager du temps pour lui consacrer des billets de blogs, si, si j'y tiens !
Quoi d'autre, la routine : Hollande qui sert de balise météo France, là où il passe vous êtes sûrs que la pluie tombera...
Ah non, j'allais oublier le retour des chiraquiens ( c'est un peu comme walking deads, tu croyais que c'était mort mais ça bouge encore ;-)
La fille de Jacques a annoncé que " pour les chiraquiens , Juppé c'est une évidence..."
oui le chiraquien est romantique à ses heures, il reprend des chansons de France Gall " c'est comme une évidence...c'est bon que tu sois là "
Encourageons-le chiraquien :-) ( oui qu'est ce que je ferai pas pour nous éviter le Nicolas...!" )
La probable arrivée d'Ebola sur le territoire français, selon un chercheur Anglais, pour courant octobre, ce qui est ennuyeux je ne serai en aucun disponible pour le recevoir, j'ai un planning très chargé, des rendez-vous, toussa...
le retour de la gastro en Bretagne, idem, planning chargé, et le fait que ce virus soit breton, ne l'autorise en aucun cas à venir me faire c... on se comprend. Je la souhaite néanmoins, à tous les constipés et autres trous du cul, dont certains ont absolument tenu à défiler dimanche dernier contre le mariage pour tous.
le retour de sarkozy... Encooore ? ouais encore, ça fait juste dix fois depuis qu'il est parti... Alors là contrairement à Ebola, mon planning peut se libérer, en cas de retour effectif, je réussirai à dégager du temps pour lui consacrer des billets de blogs, si, si j'y tiens !
Quoi d'autre, la routine : Hollande qui sert de balise météo France, là où il passe vous êtes sûrs que la pluie tombera...
Ah non, j'allais oublier le retour des chiraquiens ( c'est un peu comme walking deads, tu croyais que c'était mort mais ça bouge encore ;-)
La fille de Jacques a annoncé que " pour les chiraquiens , Juppé c'est une évidence..."
oui le chiraquien est romantique à ses heures, il reprend des chansons de France Gall " c'est comme une évidence...c'est bon que tu sois là "
Encourageons-le chiraquien :-) ( oui qu'est ce que je ferai pas pour nous éviter le Nicolas...!" )
18/09/2014
de con-fiance à dé-fiance, il n'y a qu'un pas..
Quel beau mot, un des plus important de la langue Française sans doute, juste après celui de Liberté...
Accorder sa confiance, totale, sans restriction, c'est comme remettre sa vie entre les mains de celui qui la reçoit.
En donnant sa confiance, chaque député qui a voté celle-ci contre son gré ces derniers jours, a donné non point sa propre vie, tout au plus il a sacrifié sa conscience, sa probité, sa crédibilité.
Non, chaque député qui a voté sous la contrainte morale, a remis entre les mains de notre premier ministre la vie de chacun de ses électeurs, qui eux, lui ont accordé LIBREMENT leur confiance lors des dernières élections à la députation.
la vie de tous les jours, le quotidien parfois dur et précaire de beaucoup, l'avenir de chaque d'entre nous repose donc sur cette confiance qui a été accordée..
Mais que vaut cette confiance si elle n'est accordée librement ? Voilà la question que je me pose aujourd'hui.
Si elle est extorquée sous la menace de se faire virer du PS, le chantage induit, à coup de discours culpabilisants ? Elle ne vaut rien. Elle n'existe pas.
La confiance n'est plus qu'un mot vide de sens. Un peu comme le serait l'engagement de fidélité de celle qui porterait une ceinture de chasteté.
Pour prendre la mesure de la confiance qui vient d'être accordée à Valls , au delà du discours de celui-ci, il suffit de reprendre les propos à répétition de Cambadellis patron actuel du PS, à propos des frondeurs, entendez par frondeurs, hommes et femmes socialistes élus du peuple qui oseraient avoir l'idée absurde de s'écarter du chemin tracé par le gouvernement :
Cambadellis le 25 juin 2014 : " On n'est pas député de droit divin, on n'est pas député comme cela dans une relation directe avec le peuple " comprenez si vous vous êtes présenté devant le peuple afin d'être élu PS c'est que le PS vous accordé ce droit... un droit semble-t-il précaire qu'il ne tient qu'au député de sauvegarder ou pas...
Cambadellis a rappelé il y a quelques jours "qu’un député socialiste qui vote contre la confiance au gouvernement est exclu automatiquement du parti"
Si Cambadellis avait confiance dans l'ensemble des députés socialistes et de leur ressenti face à ce nouveau gouvernement et sa politique, il n'aurait pas à utiliser de telles méthodes, cet usage abusif de son pouvoir est une preuve éclatante, et ce malgré ce vote, que le doute, voire l'envie de "fronder" existe chez nombre d'entre eux...
Je n'accorde donc pour conclure aucune confiance en monsieur Cambadelis, et je ne m'abstiens pas, je votre contre !
07/09/2014
geek et lecteurs de numérique : Idboox, un site à découvrir !
IDBOOX |
Geeks ? Lecteurs de numérique ? Si ce n'est pas déjà fait je vous propose de découvrir le site Idboox, en plus de ces domaines ( smartphones, tablettes, applis, ebook...) il est une mine d'informations également pour les auteurs de livres numériques !
Élisabeth Sutton, sa fondatrice, vient d'accueillir ma chronique sur l'auteur Jérôme Dumont et ses livres que j'ai beaucoup appréciés, et qui j'espère vous donnera envie de les découvrir.
Une belle occasion aujourd'hui donc de la remercier pour son accueil et sa confiance ( ainsi que pour son soutien lors de la parution de ma série "meurtres low cost" aux éditions La Bourdonnaye )
Idboox est un site très informatif axé sur le numérique et les nouvelles technologies, sans avoir des articles trop long, il va à l'essentiel. Des études, des test, des annonces de bon plans, les dernières nouveautés en matière d'applications smartphone ou tablette, de quoi se tenir au courant ( oui je suis une geek à mes heures !)
Pour les parents qui passent par chez moi, je vous conseille d'aller faire un tour sur sa rubrique applications et livres pour enfants.
Ce que j'apprécie également chez Élisabeth et son site, c'est sa démarche en faveur de la lecture numérique et son soutien aux auteurs auto-édités, là où les médias traditionnels sont encore très frileux... il faut toujours encourager les précurseurs, voilà chose faite !
Je vous recommande aussi de suivre le compte twitter @IDBOOX( bien pratique pour les dernières news !)
04/09/2014
la prothèse dentaire pour tous
Le monde est à feu et à sang, on décapite des journalistes à tour de bras, on annule des contrats d'armements alors que la crise fait rage, mais en France, on réussit à trouver du temps à ergoter sur le bouquin d'une ex-première dame bafouée, blessée dans son orgueil, et donc très humainement vindicative...
bien. ça positionne le niveau du débat actuel.
Je ne compte pas rejoindre la cohorte de ceux qui se révoltent des petites phrases ou expressions qu'utiliserait éventuellement, d'après des on-dits, le président actuel.
Pas parce que je suis de gauche et socialiste, mais parce que soyons réaliste, j'ai suffisamment de griefs en matière de politique économique, ou de communication politique contre Hollande, et Valls, suffisament pour me faire les dents ( moi qui fait partie des sans, dents, justements ;-) oui, bon elle était facile, faut bien rigoler non ? François choisit mal ses bonnes femmes, a possiblement un humour déplorable, voire condescendant, ce n'est ni le premier, ni le dernier.
Par contre, pour revenir sur cette histoire de sans-dents, je dirai que voilà une belle occasion pour le ministre de la santé de rebondir et d'agir face au lobby des dentistes et prothésiste dentaire qui pratiquent des prix indécents. Pratiques qui plombent la sécu, font grimper le coût des mutuelles du commun des mortels, et expliquent qu'au 21ème siècle, en France, des personnes ne peuvent avoir accès à des soins dentaires. Ce qui est révoltant dans un pays dit "moderne" et en plus dirigé par un gouvernement de gauche...
Pas de soin dentaire, lorsqu'il reste 2 à 3000 euros à la charge du patient, voilà quelque chose de plus tangible à discuter, que les élucubrations d'une femme trompée... Je dis ça, je dis rien, comme d'hab'...
Je propose donc à François de lancer après le concept du mariage pour tous ( que j'ai soutenu dois-je préciser) celui de la prothèse dentaire pour tous :
Les nouvelles dents, c'est maintenant ( rhooo, j'ai la dent dure des fois avec notre françois ...)
bien. ça positionne le niveau du débat actuel.
Je ne compte pas rejoindre la cohorte de ceux qui se révoltent des petites phrases ou expressions qu'utiliserait éventuellement, d'après des on-dits, le président actuel.
Pas parce que je suis de gauche et socialiste, mais parce que soyons réaliste, j'ai suffisamment de griefs en matière de politique économique, ou de communication politique contre Hollande, et Valls, suffisament pour me faire les dents ( moi qui fait partie des sans, dents, justements ;-) oui, bon elle était facile, faut bien rigoler non ? François choisit mal ses bonnes femmes, a possiblement un humour déplorable, voire condescendant, ce n'est ni le premier, ni le dernier.
Par contre, pour revenir sur cette histoire de sans-dents, je dirai que voilà une belle occasion pour le ministre de la santé de rebondir et d'agir face au lobby des dentistes et prothésiste dentaire qui pratiquent des prix indécents. Pratiques qui plombent la sécu, font grimper le coût des mutuelles du commun des mortels, et expliquent qu'au 21ème siècle, en France, des personnes ne peuvent avoir accès à des soins dentaires. Ce qui est révoltant dans un pays dit "moderne" et en plus dirigé par un gouvernement de gauche...
Pas de soin dentaire, lorsqu'il reste 2 à 3000 euros à la charge du patient, voilà quelque chose de plus tangible à discuter, que les élucubrations d'une femme trompée... Je dis ça, je dis rien, comme d'hab'...
Je propose donc à François de lancer après le concept du mariage pour tous ( que j'ai soutenu dois-je préciser) celui de la prothèse dentaire pour tous :
Les nouvelles dents, c'est maintenant ( rhooo, j'ai la dent dure des fois avec notre françois ...)
01/09/2014
Rossetti et Mac Lane, découverte lecture de mon été
Une fois n'est pas coutume, je viens vous parler littérature, enquêtes policières pour être plus précise.
profitant de l'été pour rattraper mon retard dans ma PAL, j'ai dévoré les livres de l'auteur Jérôme Dumont, sa série d'enquêtes " Rossetti et Mac Lane" et franchement j'ai beaucoup aimé, chose assez rare pour être soulignée et chroniquée ici.
Cette série présente les aventures d'un avocat maître Rossetti, de son acolyte et meilleur ami Martinez, d'un détective privé hauts en couleurs dénommé André, un mystérieux Ange qui a ses entrées dans des milieux peu fréquentables, et enfin la délicieuse Mac Lane.
Le lecteur s'attache vite à cette galerie de personnages, à leurs manies et leur humour, ce qui me fait dire que les enquêtes de Mac Lane et Rossetti feraient également une très bonne série télévisée.
Dans le premier tome, intitulé " Jeux dangereux" l'enquête se déroule entre le Québec et Nice, dans le terrain de prédilection des geeks et des jeux en ligne, entre la terre d'accueil de l'auteur et le lieu de son enfance, deux lieux qu'il décrit donc très bien. Entre parenthèse une envie de Socca grignotée sur le marché aux fleurs de Nice vous prend en lisant ce premier tome !
Voici la quatrième de couverture de "jeux dangereux" :
Une écriture fluide, de bonnes descriptions, des enquêtes haletantes écrites par un ancien avocat, je vous recommande donc d'embarquer dans les enquêtes de Mac Lane et Rossetti. D'autant que ces livres ont été sélectionnés par la Fnac comme la "crème du crime 2014"
vu que je ne recommande que rarement des auto-édités, vous pouvez me faire confiance, n'est-ce pas ?
Si vous êtes curieux suite à ce billet, je vous invite à visiter le Blog d'auteur de Jérôme Dumont, afin d'en savoir plus sur l'auteur et ses personnages.
Bon, cerise sur le gâteau, les 5 tomes :
- Jeux dangereux,
- Une enquête cannoise,
- Une affaire de famille,
- Trois balles dans le buffet,
- Un froid de loup.
sont tous disponibles sur les plateformes en numérique et en version papier, aucune excuse donc pour ne pas commencer à les découvrir !
Bon, moi j'attends la sortie du 6 qui ne saurait tarder...
profitant de l'été pour rattraper mon retard dans ma PAL, j'ai dévoré les livres de l'auteur Jérôme Dumont, sa série d'enquêtes " Rossetti et Mac Lane" et franchement j'ai beaucoup aimé, chose assez rare pour être soulignée et chroniquée ici.
Cette série présente les aventures d'un avocat maître Rossetti, de son acolyte et meilleur ami Martinez, d'un détective privé hauts en couleurs dénommé André, un mystérieux Ange qui a ses entrées dans des milieux peu fréquentables, et enfin la délicieuse Mac Lane.
Le lecteur s'attache vite à cette galerie de personnages, à leurs manies et leur humour, ce qui me fait dire que les enquêtes de Mac Lane et Rossetti feraient également une très bonne série télévisée.
Dans le premier tome, intitulé " Jeux dangereux" l'enquête se déroule entre le Québec et Nice, dans le terrain de prédilection des geeks et des jeux en ligne, entre la terre d'accueil de l'auteur et le lieu de son enfance, deux lieux qu'il décrit donc très bien. Entre parenthèse une envie de Socca grignotée sur le marché aux fleurs de Nice vous prend en lisant ce premier tome !
Voici la quatrième de couverture de "jeux dangereux" :
" Vous êtes vous déjà demandé ce qui se passait à l’intérieur de votre téléphone intelligent ?
Un banal divorce va se transformer
pour Maître Gabriel Rossetti en une aventure palpitante qui l’emmènera,
en compagnie de sa cliente, Amandine Deschamps, PDG d’une startup
florissante au Canada, dans l’univers des jeux sociaux et des dérives
que la quantité de données récoltées par les téléphones intelligents
permettent aujourd’hui…
De
Nice à Montréal, au rythme effréné des nouvelles technologies, Gabriel
et Amandine vont être entraînés dans un tourbillon de rebondissements
aussi haletants qu’inattendus !
Ils devront compter sur les précieux
contacts de Gabriel et le savoir-faire d’Amandine pour dénouer cet
écheveau, sauver la compagnie d’Amandine, et mettre en échec les
personnes mal intentionnées qui se sont appropriées illégalement les
données sensibles de millions de joueurs. "
vu que je ne recommande que rarement des auto-édités, vous pouvez me faire confiance, n'est-ce pas ?
Si vous êtes curieux suite à ce billet, je vous invite à visiter le Blog d'auteur de Jérôme Dumont, afin d'en savoir plus sur l'auteur et ses personnages.
Bon, cerise sur le gâteau, les 5 tomes :
- Jeux dangereux,
- Une enquête cannoise,
- Une affaire de famille,
- Trois balles dans le buffet,
- Un froid de loup.
sont tous disponibles sur les plateformes en numérique et en version papier, aucune excuse donc pour ne pas commencer à les découvrir !
Bon, moi j'attends la sortie du 6 qui ne saurait tarder...
25/08/2014
Hollande, l'homme qui ne voulait pas changer...de cap
Deux ans que la cocotte Montebourg est sous pression, il fallait s'attendre à l'explosion.
D'aucun diront qu'il aurait du tenir sa langue au lieu de dévoiler le fond de sa pensée quant à la politique économique de son président.
Faire comme si tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes afin de préserver un semblant de " normalité "... inconfortable position qui de toute évidence n'était plus tenable pour notre fougueux Arnaud.
Après les annonces conjuguées de Hollande et de Valls à propos du cap à poursuivre, nous pouvions toutefois nous attendre à une rentrée difficile quant à la cohésion de la majorité.
Nous voilà donc fixés.
Montebourg s'est chargé du sale boulot, celui de prouver à Valls que la gauche n'est pas morte, qu'elle n'est pas agonisante, qu'elle est bien là face à lui, et contre lui jusque sur les bancs de l'assemblée, s'il faut en arriver à cette extrémité, fort désagréable.
Alors que le front de gauche, comme les écologistes et l'aile gauche du PS n'ont cessé d'envoyer des signaux d'alerte à notre président,et son nouveau mentor gardent le cap, un peu comme le titanic...
Garder le cap, envers et contre TOUS ?! Alors que les politiques d'austérité échouent partout en Europe ?
De se demander si François est têtu, comme peuvent l'être certains bretons, s'agit-il de fierté, d'orgueil, d'aveuglement lié aux feux des projecteurs ou carrément d'un manque de discernement.
Je vous laisse le choix entre ses différentes options.
Le courage réside parfois dans celui d'élever la voix pour porter celle de tous ceux qui n'en ont pas le pouvoir, afin de provoquer le changement !
Ironique de constater que le troisième homme des primaires socialistes est cette voix qui réclame le changement de cap, à François Hollande l'ex-président " du changement c'est maintenant " et désormais président du " naufrage, c'est maintenant..."
Le courage serait de reconnaitre son erreur afin de donner une seconde chance à ce mandat, et de faire d'un échec une réussite... Si ce courage n'est pas inné, il peut parfois être provoqué sous l'effet d'une amicale pression que nous sommes nombreux à espérer de la part de nos élus de gauche.
D'aucun diront qu'il aurait du tenir sa langue au lieu de dévoiler le fond de sa pensée quant à la politique économique de son président.
Faire comme si tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes afin de préserver un semblant de " normalité "... inconfortable position qui de toute évidence n'était plus tenable pour notre fougueux Arnaud.
Après les annonces conjuguées de Hollande et de Valls à propos du cap à poursuivre, nous pouvions toutefois nous attendre à une rentrée difficile quant à la cohésion de la majorité.
Nous voilà donc fixés.
Montebourg s'est chargé du sale boulot, celui de prouver à Valls que la gauche n'est pas morte, qu'elle n'est pas agonisante, qu'elle est bien là face à lui, et contre lui jusque sur les bancs de l'assemblée, s'il faut en arriver à cette extrémité, fort désagréable.
Alors que le front de gauche, comme les écologistes et l'aile gauche du PS n'ont cessé d'envoyer des signaux d'alerte à notre président,et son nouveau mentor gardent le cap, un peu comme le titanic...
Garder le cap, envers et contre TOUS ?! Alors que les politiques d'austérité échouent partout en Europe ?
De se demander si François est têtu, comme peuvent l'être certains bretons, s'agit-il de fierté, d'orgueil, d'aveuglement lié aux feux des projecteurs ou carrément d'un manque de discernement.
Je vous laisse le choix entre ses différentes options.
Le courage réside parfois dans celui d'élever la voix pour porter celle de tous ceux qui n'en ont pas le pouvoir, afin de provoquer le changement !
Ironique de constater que le troisième homme des primaires socialistes est cette voix qui réclame le changement de cap, à François Hollande l'ex-président " du changement c'est maintenant " et désormais président du " naufrage, c'est maintenant..."
Le courage serait de reconnaitre son erreur afin de donner une seconde chance à ce mandat, et de faire d'un échec une réussite... Si ce courage n'est pas inné, il peut parfois être provoqué sous l'effet d'une amicale pression que nous sommes nombreux à espérer de la part de nos élus de gauche.
11/08/2014
l'avis d'un élu costarmoricain sur la réforme territoriale
La réforme territoriale va toucher au plus près les citoyens, surtout dans les territoires ruraux, où l'impact va être significatif notamment en matière de services publics. Mais où en est-on de cette réforme et vers quoi nous dirigeons nous ?
D'où mon idée de vous faire partager le texte de Guillaume Louis, élu socialiste de la commune de Pabu, près de Guingamp, qui clarifie les données du problème à ce jour et soulève des questions pertinentes :
" Une nouvelle organisation territoriale pour une meilleure lisibilité et efficacité
C’est dans une tribune publiée le 3 juin dernier dans la presse quotidienne régionale que François Hollande a présenté son projet de réforme territoriale. Selon le Président de la République, « le temps est venu de simplifier et clarifier pour que chacun sache qui décide, qui finance et à partir de quelles ressources ».
Cette réforme territoriale poursuit trois objectifs : simplifier et clarifier le rôle des collectivités territoriales, faire des territoires les moteurs du redressement économique du pays et renforcer les solidarités territoriales et humaines.
A cet égard, deux projets de loi ont été présentés en Conseil des ministres le 18 juin : l’un portant nouvelle organisation territoriale de la République, l’autre relatif à la délimitation des régions, aux élections régionales et départementales et modifiant le calendrier électoral.
Le premier supprime, tout d’abord, la clause de compétence générale pour les Départements et les Régions. Il renforce ensuite le rôle de la Région en matière de développement économique et lui confie la gestion des collèges et la détermination des politiques de mobilité (les services de transport routier départementaux et les transports scolaires seront confiés à la Région, de même que la voirie départementale). Le projet de loi lui donne également la possibilité de faire des « propositions » sur des textes en vigueur ou en cours d’élaboration concernant « les compétences, l’organisation et le fonctionnement de l’ensemble des régions ».
La réforme renforcera parallèlement les intercommunalités puisque celles-ci devront regrouper au moins 20 000 habitants à partir du 1er janvier 2017. Selon le Chef de l’Etat, « l’intercommunalité deviendra la structure de proximité et d’efficacité de l’action locale ».
Le projet prévoit enfin la disparition des Conseils départementaux à l’horizon 2020. Jusqu’à cette date, ils verront leur action recentrée sur leurs compétences essentielles (en matière d’action sociale et de financement des services d’incendie et de secours notamment). Cette disparition devra faire l’objet d’une révision constitutionnelle dans la mesure où le Département est mentionné à l’article 72 de la Constitution comme étant « une collectivité territoriale de la République ».
Le second prévoit la diminution du nombre de régions métropolitaines de 22 à 14 à compter du 1er janvier 2016. L’objectif est de disposer de régions fortes pour leur permettre « d’exercer à la bonne échelle leurs compétences stratégiques » et d’être compétitives à l’échelle européenne. Il prévoit également l’organisation des scrutins départementaux et régionaux en décembre 2015 afin de permettre aux électeurs et aux candidats de prendre connaissance des différentes dispositions suffisamment en amont des prochaines élections.
Au final, cette réforme aspire, d’une part, à une meilleure lisibilité pour le citoyen et, d’autre part, à une amélioration de l’efficacité de l’action publique locale.
Après un examen animé, le Sénat a adopté le 4 juillet, en première lecture, le projet de loi relatif à la délimitation des régions, aux élections régionales et départementales et modifiant le calendrier électoral, en supprimant cependant l’article 1er qui traitait des 14 nouvelles régions. Arrivé en séance à l’Assemblée nationale, le texte a une nouvelle fois fait l’objet de débats. L’article 1er ayant été vidé de sa substance par les sénateurs, les députés ont adopté une nouvelle carte de 13 régions le 18 juillet. Cette nouvelle carte acte notamment la fusion entre les régions Alsace, Lorraine et Champagne-Ardenne, celle entre les régions Nord-Pas-de-Calais et de la Picardie, ou encore celle entre les régions Aquitaine, Limousin et Poitou-Charentes. L’ensemble du projet de loi a été adopté par l’Assemblée nationale le 23 juillet, par 261 voix contre 205. Le texte reviendra au Sénat en deuxième lecture à l’automne.
Une nouveauté a été introduite au cours des débats et concerne le droit d’option. D’abord écarté par le Gouvernement, André Vallini, le secrétaire d’Etat à la réforme territoriale, est revenu sur cette position et a affirmé que le Gouvernement était prêt à un assouplissement sur ce sujet. En témoigne un amendement déposé par les parlementaires socialistes prévoyant qu’« un département et deux régions contigües puissent demander, par délibérations concordantes, une modification des limites régionales visant à inclure le département dans le territoire d’une région qui lui est limitrophe, sans autre condition ». Ce droit d’option ne s’exercerait toutefois qu’à partir de janvier 2016 et ce, pour une durée limitée comprise entre le 1er janvier 2016 et mars 2020.
A la lecture des deux projets de loi, on peut regretter que la question du nombre de communes en France ne soit pas abordée. Avec aujourd’hui plus de 36 000 communes, la France est le pays qui en compte le plus en Europe. On peut alors légitimement se demander si des fusions de communes ne devraient pas s’opérer, d’autant plus que des dispositifs existent déjà, comme celui de la commune nouvelle issu de la loi du 16 décembre 2010. De même, la question des doublons entre l’État et les collectivités territoriales n’est pas abordée, or l’on sait que l’État possède encore des services sur des compétences pourtant décentralisées.
On peut aussi s’interroger sur la disparition annoncée des Conseils départementaux. Elle fait naître des incertitudes chez les citoyens et les agents territoriaux quant au devenir de leurs services publics. Il ne faut alors pas perdre de vue le principe de subsidiarité selon lequel les décisions doivent être prises au niveau le plus pertinent. La conservation d’un échelon intermédiaire entre la commune et la région est alors nécessaire voire indispensable. Les intercommunalités pourraient jouer ce rôle, à condition qu’elles aient une taille suffisamment importante, ainsi que les capacités financières et humaines pour assumer certaines compétences dévolues aujourd’hui aux Départements. Le débat ne fait donc que commencer.
crédit photo Le télégramme
D'où mon idée de vous faire partager le texte de Guillaume Louis, élu socialiste de la commune de Pabu, près de Guingamp, qui clarifie les données du problème à ce jour et soulève des questions pertinentes :
" Une nouvelle organisation territoriale pour une meilleure lisibilité et efficacité
C’est dans une tribune publiée le 3 juin dernier dans la presse quotidienne régionale que François Hollande a présenté son projet de réforme territoriale. Selon le Président de la République, « le temps est venu de simplifier et clarifier pour que chacun sache qui décide, qui finance et à partir de quelles ressources ».
Cette réforme territoriale poursuit trois objectifs : simplifier et clarifier le rôle des collectivités territoriales, faire des territoires les moteurs du redressement économique du pays et renforcer les solidarités territoriales et humaines.
A cet égard, deux projets de loi ont été présentés en Conseil des ministres le 18 juin : l’un portant nouvelle organisation territoriale de la République, l’autre relatif à la délimitation des régions, aux élections régionales et départementales et modifiant le calendrier électoral.
Le premier supprime, tout d’abord, la clause de compétence générale pour les Départements et les Régions. Il renforce ensuite le rôle de la Région en matière de développement économique et lui confie la gestion des collèges et la détermination des politiques de mobilité (les services de transport routier départementaux et les transports scolaires seront confiés à la Région, de même que la voirie départementale). Le projet de loi lui donne également la possibilité de faire des « propositions » sur des textes en vigueur ou en cours d’élaboration concernant « les compétences, l’organisation et le fonctionnement de l’ensemble des régions ».
La réforme renforcera parallèlement les intercommunalités puisque celles-ci devront regrouper au moins 20 000 habitants à partir du 1er janvier 2017. Selon le Chef de l’Etat, « l’intercommunalité deviendra la structure de proximité et d’efficacité de l’action locale ».
Le projet prévoit enfin la disparition des Conseils départementaux à l’horizon 2020. Jusqu’à cette date, ils verront leur action recentrée sur leurs compétences essentielles (en matière d’action sociale et de financement des services d’incendie et de secours notamment). Cette disparition devra faire l’objet d’une révision constitutionnelle dans la mesure où le Département est mentionné à l’article 72 de la Constitution comme étant « une collectivité territoriale de la République ».
Le second prévoit la diminution du nombre de régions métropolitaines de 22 à 14 à compter du 1er janvier 2016. L’objectif est de disposer de régions fortes pour leur permettre « d’exercer à la bonne échelle leurs compétences stratégiques » et d’être compétitives à l’échelle européenne. Il prévoit également l’organisation des scrutins départementaux et régionaux en décembre 2015 afin de permettre aux électeurs et aux candidats de prendre connaissance des différentes dispositions suffisamment en amont des prochaines élections.
Au final, cette réforme aspire, d’une part, à une meilleure lisibilité pour le citoyen et, d’autre part, à une amélioration de l’efficacité de l’action publique locale.
Après un examen animé, le Sénat a adopté le 4 juillet, en première lecture, le projet de loi relatif à la délimitation des régions, aux élections régionales et départementales et modifiant le calendrier électoral, en supprimant cependant l’article 1er qui traitait des 14 nouvelles régions. Arrivé en séance à l’Assemblée nationale, le texte a une nouvelle fois fait l’objet de débats. L’article 1er ayant été vidé de sa substance par les sénateurs, les députés ont adopté une nouvelle carte de 13 régions le 18 juillet. Cette nouvelle carte acte notamment la fusion entre les régions Alsace, Lorraine et Champagne-Ardenne, celle entre les régions Nord-Pas-de-Calais et de la Picardie, ou encore celle entre les régions Aquitaine, Limousin et Poitou-Charentes. L’ensemble du projet de loi a été adopté par l’Assemblée nationale le 23 juillet, par 261 voix contre 205. Le texte reviendra au Sénat en deuxième lecture à l’automne.
Une nouveauté a été introduite au cours des débats et concerne le droit d’option. D’abord écarté par le Gouvernement, André Vallini, le secrétaire d’Etat à la réforme territoriale, est revenu sur cette position et a affirmé que le Gouvernement était prêt à un assouplissement sur ce sujet. En témoigne un amendement déposé par les parlementaires socialistes prévoyant qu’« un département et deux régions contigües puissent demander, par délibérations concordantes, une modification des limites régionales visant à inclure le département dans le territoire d’une région qui lui est limitrophe, sans autre condition ». Ce droit d’option ne s’exercerait toutefois qu’à partir de janvier 2016 et ce, pour une durée limitée comprise entre le 1er janvier 2016 et mars 2020.
A la lecture des deux projets de loi, on peut regretter que la question du nombre de communes en France ne soit pas abordée. Avec aujourd’hui plus de 36 000 communes, la France est le pays qui en compte le plus en Europe. On peut alors légitimement se demander si des fusions de communes ne devraient pas s’opérer, d’autant plus que des dispositifs existent déjà, comme celui de la commune nouvelle issu de la loi du 16 décembre 2010. De même, la question des doublons entre l’État et les collectivités territoriales n’est pas abordée, or l’on sait que l’État possède encore des services sur des compétences pourtant décentralisées.
On peut aussi s’interroger sur la disparition annoncée des Conseils départementaux. Elle fait naître des incertitudes chez les citoyens et les agents territoriaux quant au devenir de leurs services publics. Il ne faut alors pas perdre de vue le principe de subsidiarité selon lequel les décisions doivent être prises au niveau le plus pertinent. La conservation d’un échelon intermédiaire entre la commune et la région est alors nécessaire voire indispensable. Les intercommunalités pourraient jouer ce rôle, à condition qu’elles aient une taille suffisamment importante, ainsi que les capacités financières et humaines pour assumer certaines compétences dévolues aujourd’hui aux Départements. Le débat ne fait donc que commencer.
Guillaume LOUIS "
Merci à Guillaume pour cette première participation sur mon blog.crédit photo Le télégramme
30/07/2014
les mots de Jaurès
A la veille du centenaire de l'assassinat de Jean Jaurès, un billet s'imposait sur ce blog.
Il semblerait que tous les partis se réclament de Jaurès et de son héritage, la gauche, la droite, et même l'extrême droite qui ne recule devant rien quand il s'agit de surfer sur la vague du mécontentement et des inquiétudes ambiantes.
Jaurès était un homme de gauche, pacifiste, qui n'aurait sans doute pas apprécié les dérives décomplexées de la droite et encore moins le culot de l'extrême droite actuelle de se réclamer de lui...
De Jaurès, j'aime ses mots.
De Jaurès, j'admire sa force de conviction qu'il réussissait à transmettre dans ses textes.
Le pouvoir des mots est immense, il peut soulever des peuples entiers; néanmoins la politique ne doit pas se résumer à l'emploi habile des mots. Les mots devraient être les fondations de l'action, le verbe ne devrait pas trahir celle-ci...
Jaurès utilisait des anaphores...d'autres s'y sont essayé il y a encore peu de temps, avec talent soulignons-le, et ce flot de répétition résonne encore aux oreilles du peuple de gauche dont mes collègues blogueurs qui ont usés des mots sur leurs blogs dans la campagne de 2012... Nous n'avons rien oublié de ces mots.
Les mots ont un sens, une portée, il génèrent des engagements qui restent gravés dans les esprits et dans les cœurs.
Le politique ne peut, et ne devrait user des mots, pour les trahir ensuite dans ses actions.
Chaque déclaration, chaque promesse laisse une trace indélébile dans les mémoires de ceux qui y ont cru, et lorsque l'on enflamme l'engagement et que l'on trahit celui-ci, il ne faut point s'étonner du retour de flamme, du désamour qui risque de s'ensuivre. Seules les actions en adéquation avec ces mots presque effacés peuvent rattraper le coup, ce n'est jamais trop tard pour bien faire.
Jaurès usait le discours sous une forme poétique, passionnée, or la poésie touche l'âme, voilà le secret : Toucher l'âme de celui qui écoute ou qui lit pour qu'il comprenne et fasse sien votre message.
En effet, quel peut-être le destin du message s'il n'est pas empreint d’honnêteté, de sincérité, si celui qui l'émet n'y crois pas au plus profond de lui-même ?
Pour être honnête avec soi-même, puis avec les autres, il faut du courage :
" « Le courage, c’est de dominer ses propres fautes, d’en souffrir, mais de n’en pas être accablé et de continuer son chemin. Le courage, c’est d’aimer la vie et de regarder la mort d’un regard tranquille ; c’est d’aller à l’idéal et de comprendre le réel ; c’est d’agir et de se donner aux grandes causes sans savoir quelle récompense réserve à notre effort l’univers profond, ni s’il lui réserve une récompense. Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire ; c’est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe, et de ne pas faire écho, de notre âme, de notre bouche et de nos mains aux applaudissements imbéciles et aux huées fanatiques. » Jean Jaurès
Il semblerait que tous les partis se réclament de Jaurès et de son héritage, la gauche, la droite, et même l'extrême droite qui ne recule devant rien quand il s'agit de surfer sur la vague du mécontentement et des inquiétudes ambiantes.
Jaurès était un homme de gauche, pacifiste, qui n'aurait sans doute pas apprécié les dérives décomplexées de la droite et encore moins le culot de l'extrême droite actuelle de se réclamer de lui...
De Jaurès, j'aime ses mots.
De Jaurès, j'admire sa force de conviction qu'il réussissait à transmettre dans ses textes.
Le pouvoir des mots est immense, il peut soulever des peuples entiers; néanmoins la politique ne doit pas se résumer à l'emploi habile des mots. Les mots devraient être les fondations de l'action, le verbe ne devrait pas trahir celle-ci...
Jaurès utilisait des anaphores...d'autres s'y sont essayé il y a encore peu de temps, avec talent soulignons-le, et ce flot de répétition résonne encore aux oreilles du peuple de gauche dont mes collègues blogueurs qui ont usés des mots sur leurs blogs dans la campagne de 2012... Nous n'avons rien oublié de ces mots.
Les mots ont un sens, une portée, il génèrent des engagements qui restent gravés dans les esprits et dans les cœurs.
Le politique ne peut, et ne devrait user des mots, pour les trahir ensuite dans ses actions.
Chaque déclaration, chaque promesse laisse une trace indélébile dans les mémoires de ceux qui y ont cru, et lorsque l'on enflamme l'engagement et que l'on trahit celui-ci, il ne faut point s'étonner du retour de flamme, du désamour qui risque de s'ensuivre. Seules les actions en adéquation avec ces mots presque effacés peuvent rattraper le coup, ce n'est jamais trop tard pour bien faire.
Jaurès usait le discours sous une forme poétique, passionnée, or la poésie touche l'âme, voilà le secret : Toucher l'âme de celui qui écoute ou qui lit pour qu'il comprenne et fasse sien votre message.
En effet, quel peut-être le destin du message s'il n'est pas empreint d’honnêteté, de sincérité, si celui qui l'émet n'y crois pas au plus profond de lui-même ?
Pour être honnête avec soi-même, puis avec les autres, il faut du courage :
" « Le courage, c’est de dominer ses propres fautes, d’en souffrir, mais de n’en pas être accablé et de continuer son chemin. Le courage, c’est d’aimer la vie et de regarder la mort d’un regard tranquille ; c’est d’aller à l’idéal et de comprendre le réel ; c’est d’agir et de se donner aux grandes causes sans savoir quelle récompense réserve à notre effort l’univers profond, ni s’il lui réserve une récompense. Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire ; c’est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe, et de ne pas faire écho, de notre âme, de notre bouche et de nos mains aux applaudissements imbéciles et aux huées fanatiques. » Jean Jaurès
26/07/2014
morts pour la France le 27 juillet 1944 à Coatmallouen
J'ai assisté aujourd'hui aux commémorations organisées à la stèle de l'Etang Neuf pour commémorer le 70e anniversaire des combats du maquis de Coatmallouen.
Environ 700 personnes étaient présentes pour rendre hommage aux 300 jeunes issus de Guingamp et de sa région qui ont résisté aux forces ennemies le 27 juillet 1944 et qui aux côtés des américains ont libéré Guingamp, puis Lézardrieux et Paimpol...
Des élus étaient présents pour commémorer cette date du 27 juillet 1944, et à travers eux, la république et l'ensemble des citoyens français :
de gauche à droite : Didier Robert Conseiller général, Yannick Botrel sénateur, Annie Le Houerou députée ( deux élus restent à identifier en commentaire merci d'avance pour eux )
Bien que la guerre soit à mon sens un évènement qu'il faut tenter d'éviter par tous les moyens possibles, nous devons cependant nous souvenir qu'il est parfois des combats qu'il faut mener : quand la liberté est en jeu, quand la notion même d'humanité est remise en cause, il est nécessaire d'aller au combat.
Des hommes et des femmes, souvent très jeunes, n'ont pas hésité à tout tenter, à tout sacrifier même leurs vies pour une cause qu'ils estimaient légitime et juste.
Aujourd'hui, sous une chaleur écrasante, habillé de leurs uniformes sombres, nos héros ont porté leurs drapeaux bien haut en hommage à leurs camarades qui sont restés jeunes dans leurs mémoires.
Je tenais donc à rendre hommage à ma façon à toutes ces jeunes vies qui se sont arrêtées il y a 70 ans ainsi qu'à leurs compagnons qui ont combattus à leurs côtés, afin que nous puissions connaitre le bonheur de vivre libres et en démocratie dans notre pays.
Information pratique : La stèle qui portent les noms des jeunes morts pour la France se trouve près de St Connan où se trouve un musée de la résistance, visite que je recommande si vous vous trouvez dans la région !
Nous avons eu le plaisir d'entendre le chant des partisans lors de cette cérémonie, je vous la oste ici pour vous mettre dans l'ambiance...
Environ 700 personnes étaient présentes pour rendre hommage aux 300 jeunes issus de Guingamp et de sa région qui ont résisté aux forces ennemies le 27 juillet 1944 et qui aux côtés des américains ont libéré Guingamp, puis Lézardrieux et Paimpol...
Des élus étaient présents pour commémorer cette date du 27 juillet 1944, et à travers eux, la république et l'ensemble des citoyens français :
de gauche à droite : Didier Robert Conseiller général, Yannick Botrel sénateur, Annie Le Houerou députée ( deux élus restent à identifier en commentaire merci d'avance pour eux )
Bien que la guerre soit à mon sens un évènement qu'il faut tenter d'éviter par tous les moyens possibles, nous devons cependant nous souvenir qu'il est parfois des combats qu'il faut mener : quand la liberté est en jeu, quand la notion même d'humanité est remise en cause, il est nécessaire d'aller au combat.
Des hommes et des femmes, souvent très jeunes, n'ont pas hésité à tout tenter, à tout sacrifier même leurs vies pour une cause qu'ils estimaient légitime et juste.
Aujourd'hui, sous une chaleur écrasante, habillé de leurs uniformes sombres, nos héros ont porté leurs drapeaux bien haut en hommage à leurs camarades qui sont restés jeunes dans leurs mémoires.
Je tenais donc à rendre hommage à ma façon à toutes ces jeunes vies qui se sont arrêtées il y a 70 ans ainsi qu'à leurs compagnons qui ont combattus à leurs côtés, afin que nous puissions connaitre le bonheur de vivre libres et en démocratie dans notre pays.
Information pratique : La stèle qui portent les noms des jeunes morts pour la France se trouve près de St Connan où se trouve un musée de la résistance, visite que je recommande si vous vous trouvez dans la région !
Nous avons eu le plaisir d'entendre le chant des partisans lors de cette cérémonie, je vous la oste ici pour vous mettre dans l'ambiance...
24/07/2014
un valls à deux temps...
Valls aurait son avis sur les élus qui participent à des manifestations autorisées nous rapporte le parisien : "
le Premier ministre s'est laissé aller mercredi à quelques confidences, rapportées par «Le Figaro». A quelques heures d'une manifestation parisienne très surveillée, il se disait «très préoccupé» : «Je ne doute pas que cet après-midi, les slogans seront contre Israël et le gouvernement français. C'est la liberté des élus, c'est leur responsabilité. Mais je crois que c'est une erreur».
Pourtant en avril 2008, il est un ancien député d’Essonne, maire d’Évry, un élu donc, qui donnait son avis en faveur des palestiniens, qui s'indignait du sort des habitants de Gaza, et était présent à une réunion publique ( 2.36 minutes de la vidéo...)
une erreur, un avis sincère, ou bien une communication qui cadrait mieux avec la position d'élu de gauche dans un pays gouverné à l'époque par la droite, je ne saurai dire, les politiques changent d'avis quand cela les arrangent...
La situation des gazaouis décrite par Valls dans cette vidéo n'a pas changé depuis 2008, elle s'est même aggravée si on en juge les images des télévisions internationales et le nombre des victimes civiles annoncées, dont des enfants, causés par l'offensive israélienne, et pourtant notre premier ministre ne semble plus être indigné.
Internet a de la mémoire, un détail que semble avoir oublié notre premier ministre, comme sa position de l'époque...
Soulignons que des israéliens manifestent dans leur propre pays contre cette guerre qui tue des innocents des deux camps, seraient-ils anti-sémites monsieur Valls ?
Crédit photo : Le parisien
le Premier ministre s'est laissé aller mercredi à quelques confidences, rapportées par «Le Figaro». A quelques heures d'une manifestation parisienne très surveillée, il se disait «très préoccupé» : «Je ne doute pas que cet après-midi, les slogans seront contre Israël et le gouvernement français. C'est la liberté des élus, c'est leur responsabilité. Mais je crois que c'est une erreur».
Pourtant en avril 2008, il est un ancien député d’Essonne, maire d’Évry, un élu donc, qui donnait son avis en faveur des palestiniens, qui s'indignait du sort des habitants de Gaza, et était présent à une réunion publique ( 2.36 minutes de la vidéo...)
une erreur, un avis sincère, ou bien une communication qui cadrait mieux avec la position d'élu de gauche dans un pays gouverné à l'époque par la droite, je ne saurai dire, les politiques changent d'avis quand cela les arrangent...
La situation des gazaouis décrite par Valls dans cette vidéo n'a pas changé depuis 2008, elle s'est même aggravée si on en juge les images des télévisions internationales et le nombre des victimes civiles annoncées, dont des enfants, causés par l'offensive israélienne, et pourtant notre premier ministre ne semble plus être indigné.
Internet a de la mémoire, un détail que semble avoir oublié notre premier ministre, comme sa position de l'époque...
Soulignons que des israéliens manifestent dans leur propre pays contre cette guerre qui tue des innocents des deux camps, seraient-ils anti-sémites monsieur Valls ?
Crédit photo : Le parisien
21/07/2014
C'est qu'au fond, il n'y a qu'une seule race : l’humanité.
En tant qu'être humain, il devrait être naturel d'avoir un sentiment sur un tel sujet et d'avoir le droit de l'exprimer sans être suspecté d'un parti pris, d'antisémitisme ou de racisme contre les musulmans.
En tant qu'athée, je me fous de l'aspect religieux que pourrait éventuellement avoir le conflit à Gaza. Je ne vois qu'une guerre injuste qui frappe à l'aveugle des familles, et des enfants jouant au ballon sur des plages...
En justifiant les morts de civils gazaouis innocents ( qui osera nier l'innocence de gamins ?!) par la nécessaire éradication des terroristes présents sur le territoire de gaza, Israël en tant que nation souveraine fait le choix de l'injustice.
Pour autant les juifs, d'Israël comme du monde entier, ne sont pas responsables des actes commis par le gouvernement d'Israël, comme tous les gazaouis ne sont pas responsables des actes terroristes du Hamas, comme je ne suis pas non plus responsable que mon gouvernement ne bouge pas le petit doigt pour venir en aide à ces gens bombardés jusque dans leurs foyers.
En trucidant des innocents à tour de bras, Israël va nourrir la haine contre elle, et bien au delà elle réactive l'antisémitisme, lui qui n'est jamais mort, même en Europe.
là où Isarël devrait desserrer son étau intraitable pour que les populations civiles de Gaza reprennent espoir en l'avenir, tendre une main, faire un geste pour la paix, elle a choisi d'écouter sa peur, de rentrer dans le jeu des terroristes en faisant régner elle aussi la terreur.
Je plains les soldats israéliens qui doutent du bien-fondé de leur action, et qui devront vivre avec le visage de leurs victimes enfantines dans leurs cauchemars, qui sont poussés armes à la main vers les foyers des enfants qui ont eu le malheur de naitre du mauvais côté de la frontière.
Je plains les juifs de France qui subissent l'antisémitisme à cause d'une guerre qui n'est pas la leur.
Je plains les pro-palestiniens et les pro-israéliens convaincus que leurs idées justifient la mort d'innocents d'un camp ou d'un autre.
Je plains notre propre nation où le risque de débordements d'une poignée d'antisémites justifie selon Valls, l'interdiction de manifester dans les rues de Paris son indignation face à cette guerre.
Notre nation qui laisse des intégristes catholiques prier à quatre pattes dans les rues de Paris contre le mariage pour tous, qui laisse l’extrême droite défiler bras tendu, mais pas des citoyens contre une guerre qui tue des civils, peut-elle encore se regarder en face ?
Un peuple qui ne peut plus s'indigner face à la barbarie, qui n'a plus le droit de soutenir d'autres êtres humains qui souffrent ailleurs dans le monde, fait-il encore partie de la race humaine ?
Chaque jour qui passe sans réaction des nations du monde entier, chaque mort qui s'ajoute dans chaque camp, c'est un peu de l'humanité de la communauté internationale qui disparait. Je constate avec effroi que l'ONU qui devait nous prémunir de la barbarie des hommes ne sert à rien.
Tandis que nous nous indignons du sort actuel des enfants de Gaza, n'oublions pas non plus celui des enfants syriens qui souffrent dans l'indifférence générale, à quand une manifestation qui soutiendra sans distinction de race ou de religion tous ces gamins victimes de la folie des hommes ?
Nous allons fêter bientôt la mort de Jaurès, une citation que devrait méditer notre gouvernement actuel qui se réclame de sa pensée :
« C'est qu'au fond, il n'y a qu'une seule race : l’humanité. »
12/07/2014
le changement en images...
Parfois un blogueur tente d'argumenter, cherche à comprendre, à coup de mots alors qu'il suffit de quelques photos pour résumer une situation, on ne peut plus claire, Hollande a changé et pas seulement de lunettes :
Par exemple, illustrons Hollande avant d'être président, ennemi de la finance, au Bourget en 2012, juste avant le changement...
Illustrons Hollande pour ces dernières bonnes idées en l'espace de seulement quelques semaines,
désormais pour lui président,
Tristes images, pour les socialistes élus ou militants qui eux, n'ont pas changé depuis le Bourget de 2012...
Par exemple, illustrons Hollande avant d'être président, ennemi de la finance, au Bourget en 2012, juste avant le changement...
Illustrons Hollande pour ces dernières bonnes idées en l'espace de seulement quelques semaines,
désormais pour lui président,
Le changement ressemble à :
Le changement ressemble à :
Toubon défenseur des droitsLe changement ressemble à :
Ce soutien au libéral Junker à l'Europe, ici auprès de son ami Barroso...Le changement ressemble à...
pour couronner le tout, le même barroso décoré de la légion d'honneur par notre président, normal...Tristes images, pour les socialistes élus ou militants qui eux, n'ont pas changé depuis le Bourget de 2012...
10/07/2014
et si Arnaud Montebourg s'habillait en Dolmen ?
Dolmen, une entreprise de confection textile près de Guingamp, en Côtes d'Armor au bord de la liquidation judiciaire avec 44 emplois en jeu : voilà une mission de sauvetage qui devrait interpeller Arnaud Montebourg à plusieurs titres :
D'une part, Dolmen est une entreprise locale, du pur made in France, qui détient un savoir faire spécifique.
D'autre part, Dolmen est une entreprise bretonne, Montebourg pourrait saisir cette occasion pour venir soutenir le directeur et ses salariés, sur un territoire ancré à gauche ( bien que celle-ci soit en recul au vu des dernières élections municipales et européennes...)
Et enfin la zone de Guingamp, commune rurale a besoin d'un sérieux coup de main compte tenu des baisses de dotations étatiques annoncées dernièrement, et donc des baisses d'investissements qui s'en suivront fatalement ( à moins d'une mutualisation énergique telle que la mise en place d'une commune nouvelle, hypothèse qui ne semble pas du goût, à ce jour, de la "majorité" de Guingamp communauté...)
Une entreprise qui ferme, ce sont des chômeurs supplémentaires et des familles souvent contraintes de quitter le territoire. Ces 44 emplois sont donc essentiels pour le reste de la population locale.
Les membres de Dolmen ont décidé d'une action portes ouvertes de leur atelier, à Pabu, le vendredi 11 juillet, pour tous ceux qui veulent s'associer à eux pour dire « non » à la liquidation qui risque d'être annoncée le 16 juillet prochain.
On se souvient de Montebourg en marinière et de l'impact de cette communication sur l'entreprise armor lux, et si Arnaud décidait demain de revêtir les tenues professionnelles fabriquées par l'entreprise Dolmen, cela pourrait-il aider à remplir les carnets de commande ?
08/07/2014
la bonne finance : une Sapinade ?
" Notre amie c'est la finance " dixit michel Sapin : quand tu es un électeur qui a applaudi le discours du Bourget de 2012, où François Hollande avait dit que la finance était son "adversaire". Cette petite "Sapinade" c'est une peu comme si on te piquait le derrière, tu sautes au plafond et te prend l'envie d'enguirlander le Sapin, voire de lui arracher les boules... euh, je crois que je m'énerve.
Tentons de recadrer cette phrase dans son contexte.
Citons "Nous avons à répondre à une très belle question: y a-t-il une finance heureuse, au service d'investissements heureux ?' Je l'exprimerai autrement et vous verrez ma part de provocation. Notre amie c'est la finance: la bonne finance"
Oui précisons pour les fans des inconnus que la finance c'est un peu comme le chasseur, y'a la bonne et la mauvaise finance... La bonne étant je suppose, celle qui investit dans l'économie réelle pour créer ou conserver de l'emploi, la mauvaise n'ayant comme seul objectif que de faire la culbute sur les marchés financiers.
Je re-cite "Nous avons besoin encore de régulation financière. Pour tout ce qui est bancaire on a bien avancé, pour tout ce qui est extra-bancaire il y a encore du chemin à faire"
Mr Sapin, depuis 2012 votre gouvernement arpente le chemin bien doucement sur ce sujet, tandis que sur d'autres tels que la disparition des départements qu'il avance en toute hâte... ne pourriez-vous pas accélérer le mouvement car si les français ne voient pas le bout du chemin d'ici 2017 de votre combat contre la MAUVAISE finance ( celle qui ne joue pas selon les règles de l'économie réelle mais sur les marchés boursiers...), votre chemin risque de s'arrêter à cette date...
Je vous conseille en terme de communication politique de laisser tomber la provocation " humoristique" et de passer directement à plus de pédagogie, et de clarté pendant qu'on y est, car Martine vous dirait la désormais célèbre " quand c'est flou, il y a un loup " et j'ajouterai pour ma part " que l'humour, c'est mieux quand c'est bien fait..." arrêtez donc vos sapinades, de grâce...
Tentons de recadrer cette phrase dans son contexte.
Citons "Nous avons à répondre à une très belle question: y a-t-il une finance heureuse, au service d'investissements heureux ?' Je l'exprimerai autrement et vous verrez ma part de provocation. Notre amie c'est la finance: la bonne finance"
Oui précisons pour les fans des inconnus que la finance c'est un peu comme le chasseur, y'a la bonne et la mauvaise finance... La bonne étant je suppose, celle qui investit dans l'économie réelle pour créer ou conserver de l'emploi, la mauvaise n'ayant comme seul objectif que de faire la culbute sur les marchés financiers.
Je re-cite "Nous avons besoin encore de régulation financière. Pour tout ce qui est bancaire on a bien avancé, pour tout ce qui est extra-bancaire il y a encore du chemin à faire"
Mr Sapin, depuis 2012 votre gouvernement arpente le chemin bien doucement sur ce sujet, tandis que sur d'autres tels que la disparition des départements qu'il avance en toute hâte... ne pourriez-vous pas accélérer le mouvement car si les français ne voient pas le bout du chemin d'ici 2017 de votre combat contre la MAUVAISE finance ( celle qui ne joue pas selon les règles de l'économie réelle mais sur les marchés boursiers...), votre chemin risque de s'arrêter à cette date...
Je vous conseille en terme de communication politique de laisser tomber la provocation " humoristique" et de passer directement à plus de pédagogie, et de clarté pendant qu'on y est, car Martine vous dirait la désormais célèbre " quand c'est flou, il y a un loup " et j'ajouterai pour ma part " que l'humour, c'est mieux quand c'est bien fait..." arrêtez donc vos sapinades, de grâce...
30/06/2014
mourir en rêvant à la vie
Je viens de lire un billet excellent de notre amie @eloooody à propos de l'euthanasie où elle souhaite que soit relancé le débat, comme promis.
Je ne peux qu'être d'accord avec elle, malgré les hordes de bien pensants pro-life qui déambuleront comme des zombies dans les rues, il faut avoir le courage de relancer ce débat et d'apporter une solutions à ceux qui souhaitent mourir dans la dignité.
Nous sommes 89% de français à être en faveur de l'euthanasie, allons-nous laisser une poignée d'illuminés qui se battent contre chaque progrès social et humain, continuer d'empêcher les autres de décider de leur propre fin ?!
Cette situation où des groupes empêchent les autres de vivre, d'aimer qui bon leur semble, de se marier, d'avoir des enfants, et même de mourir dans la dignité commence à me courir sur le haricot !
Chaque être humain devrait avoir le droit de choisir comment vivre cette existence, et quand celle-ci ne se résume plus qu'à
- des douleurs insoutenables que même la morphine ne soulage plus,
- quand elle signifie qu'on ne peut même plus s'alimenter,
- qu'on ne peut plus respirer seul,
- que chaque acte quotidien devient une torture physique ou morale
- que le passage d'un gant savonneux sur la peau fait souffrir,
- que le contact d'un autre corps devient douloureux,
- que réfléchir à son avenir fait plonger dans les affres du désespoir,
Ceux qui n'ont jamais vu un être cher, souffrir au point de supplier son médecin de mettre fin à sa vie, ne peuvent peut-être pas comprendre, et je ne les juge pas. je sais pour ma part que je ne veux pas avoir à supplier, je veux avoir ce droit, cette option, cette issue de secours.
Etrangement, les pro-life, les boutin et consorts, qui croient à la survie de l'âme, au paradis, semblent effrayés par la mort.
La mort fait partie de la vie, c'est un évènement que chacun d'entre nous va affronter, un jour ou l'autre, seul, et ce même si quelqu'un nous tient la main au moment où...
Nous partageons nos vies avec les êtres que nous aimons, nous tissons des liens avec nos amis, nos familles, nous ne partageons pas notre mort. Celle-ci étant le seul acte de nos vies que nous expérimentons en toute solitude, ne devrions nous pas avoir le droit de la choisir dans des circonstances particulières ?
Je me souviens d'une phrase de ma mère, en phase terminale sans aucun espoir de rémission " je n'ai pas envie de mourir parce que vous allez me manquer mais je ne veux plus de cette vie ainsi " Elle aimait trop la vie pour ne pas en connaitre la saveur, les opportunités, comment aurait-elle pu se contenter de cette non-existence ?
Les êtres autour qui ne souffrent pas dans leur chair, ni dans leur dignité, sont parfois sous le choc d'entendre de tels propos parce que ce type de phrase est un appel au secours " aide-moi à arrêter ça ! " Refuser cette aide est une torture, c'est comme participer à l'horreur qui se produit sous vos yeux, c'est un souvenir de notre lacheté qui ne s'efface jamais. Ce n'est pas un souvenir que je souhaiterai laisser aux gens que j'aime.
Alors, oui je suis pour l'euthanasie, pouvoir en discuter avec des professionnels de la médecine, fixer les limites de ce que je suis prête à imposer à mon corps et à mon esprit.
Je suis pour une mort douce, partir en rêvant dans son sommeil, en rêvant à quoi ? à la vie pardi !
23/06/2014
Monsieur loyal
Valls aurait ( encore) réclamé aux socialistes leur loyauté, à propos du pacte budgétaire qui causerait une suppression de 60.000 emplois alors que d'autres propositions de députés socialistes frondeurs apporteraient de meilleures réponses.
Ah la loyauté, quel beau mot, lisons sa définition : " Fidélité manifestée par la conduite aux engagements pris, au respect des règles de l'honneur et de la probité... La loyauté d'une action, d'un combat; la loyauté de son amitié, de son amour, de sa bravoure, de ses intentions, de ses sentiments." Avec le mandat Hollande, la fidélité comme la loyauté est à sens unique ( par derrière), douloureux n'est-ce pas ?
Dans le même temps, je lis dans le monde " Commission européenne : les sociaux-démocrates soutiennent Juncker
Le respect, joli mot aussi : " (du latin respicere signifiant « regarder en arrière ») évoque l'aptitude à considérer ce qui a été énoncé et admis dans le passé, et d'en tirer les conséquences dans le présent. Il peut ainsi être question du respect d'une promesse, du respect d'un contrat ou du respect des règles d'un jeu." Ce qui était admis dans le passé c'est que nous avions voté pour un président de gauche, mais ça c'était avant...
Donc je résume pour être un socialiste bon teint, il est recommandé aux militants et sympathisants, voire élus socialistes de :
Ah la loyauté, quel beau mot, lisons sa définition : " Fidélité manifestée par la conduite aux engagements pris, au respect des règles de l'honneur et de la probité... La loyauté d'une action, d'un combat; la loyauté de son amitié, de son amour, de sa bravoure, de ses intentions, de ses sentiments." Avec le mandat Hollande, la fidélité comme la loyauté est à sens unique ( par derrière), douloureux n'est-ce pas ?
Dans le même temps, je lis dans le monde " Commission européenne : les sociaux-démocrates soutiennent Juncker
Les dirigeants sociaux-démocrates européens, réunis samedi 21 juin à Paris, ont exprimé leur soutien à la candidature de Jean-Claude Juncker à la présidence de la Commission."
« Nous respectons l'esprit qui a présidé aux élections européennes, c'est-à-dire que le parti qui arrive en tête puisse proposer le candidat qui a été présenté, en l'occurrence aujourd'hui M. Juncker », a expliqué François Hollande, à l'issue de ce mini-sommet de la gauche européenne en présence de neuf responsables politique.Le respect, joli mot aussi : " (du latin respicere signifiant « regarder en arrière ») évoque l'aptitude à considérer ce qui a été énoncé et admis dans le passé, et d'en tirer les conséquences dans le présent. Il peut ainsi être question du respect d'une promesse, du respect d'un contrat ou du respect des règles d'un jeu." Ce qui était admis dans le passé c'est que nous avions voté pour un président de gauche, mais ça c'était avant...
Donc je résume pour être un socialiste bon teint, il est recommandé aux militants et sympathisants, voire élus socialistes de :
- De respecter le vote de la droite aux élections européennes en soutenant Junker, le gars désigné comme le responsable de nos futurs maux lors de la campagne européenne ( notons que même sans le soutien de ceux qui ont d'ors et déjà baissé le pantalon, le gars sera élu... mais là au moins le socialiste de gouvernement passe certes pour un pleutre sans panache, mais tente de négocier une place pour l'ex-premier ministre au conseil européen, ouf, un "socialiste" sera sauvé dans la bataille)
- Faire preuve de loyauté envers ce gouvernement même s'il prend des mesures allant à l'encontre des engagements pris pendant la campagne.
Voici un exemple du monde socialiste à l'envers dans lequel nous vivons actuellement :
Normalement, un socialiste élu qui ne respecte pas les règles du jeu posées par le parti, est viré, suspendu, sanctionné, bref on lui tire les oreilles afin d'éventuellement le ramener au sein du troupeau une fois la leçon retenue.
Mais pas un président. Il peut soutenir un type comme Junker, prendre des mesures dans la continuité de son prédécesseur, souhaiter la nomination d'un Toubon comme défenseur des droits, se déclarer Soc-dem, voir même Soc-lib' : nous militants socialistes devons lui rester fidèles, même s'ils bafouent nos idées, nos idéaux et l'essence même du parti, nous devons le respecter, et devenir de parfaits petits soldats, muets, obéissants, des armées de monsieur Loyal régurgitant des argumentations mâchonnées à la hâte par les communicants de l’Élysée.
Vous avez fait campagne jusqu'au 25 mai pour convaincre famille, voisins, amis, de voter contre Junker, contre une Europe libérale, et bien aujourd'hui, repartez dans les rues, annoncez tel un monsieur Loyal, au milieu de sa piste de cirque, qu'il faut soutenir Junker, qu'il est notre salut à tous.
Comment les militants peuvent-ils justifier cela auprès des citoyens de gauche sans passer pour des guignols ?
Alors je demande, Hollande peut-il encore faire partie du parti socialiste alors qu'il n'est plus socialiste ?
Ne devrait-il pas former son propre parti " le Soc-Dem de France, le SDF " ?
Mais arrêtons avec ces sujets qui fâchent, parlons de la victoire de Montebourg et des 20 % de l'Etat dans Alsthom ( peut-être dans 20 mois, si Junker le laisse faire...)
Parlons de Sarko et de sa campagne 2012 de luxe, de copé et de Bygmalion,
bref, au lieu de mettre sur le tapis les bévues de Hollande, mettons la poussière batave sous le tapis de nos blogs...
20/06/2014
revue de presse du vendredi
Cela fait longtemps que je n'ai pas fait un billet revue de presse, or ce titre m'en a donné l'envie :
En pleine épreuves de Bac, nos jeunes futurs diplômés nous ont fait comprendre que Victor Hugo était un auteur rasoir et qu'il ferait mieux de prendre sa retraite ( a-t-il ses trimestres validés, l'histoire ne le précise pas). Un journaliste ayant pitié de leur désarroi face à des sujets trop ardus leur donne une info de taille pour l'épreuve de géographie " Le Japon, ce n'est pas le Brésil "
Je rajouterai en pleine réforme territoriale que la " Bretagne, ce n'est pas le Pérou " non plus.
Pour l'épreuve d'Histoire de nos plus de 90 % de futurs bacheliers " Procès Barbie: retrait de la vente d'archives de Jacques Vergès " non, les enfants, il ne s'agit pas dans cet article de poupées blondes avec des gros sein...
La pluie et le beau temps, sujet éminemment pratique lorsque l'on est face à un interlocuteur à qui on a strictement rien à dire " Laurent Fabius en Monsieur Météo"pour illustrer le réchauffement climatique, ou la chaude ambiance à gauche...
" UMP : les nettoyeurs entrent en scène"
Pour les fans de séries américaines et de Pulp, les nettoyeurs sont chargés de faire le ménage sur une scène de crime par la police ou la famille d'un défunt, ou sont des "employés" de la mafia qui font disparaitre preuves et cadavres après un contrat... Je vous laisse réfléchir à l'option qui aura inspiré le journaliste auteur de ce titre mortel, pour parler de l'arrivée du trium virat à la tête de l'UMP suite à la démission de Copé et en pleine affaire Bygmalion.En pleine épreuves de Bac, nos jeunes futurs diplômés nous ont fait comprendre que Victor Hugo était un auteur rasoir et qu'il ferait mieux de prendre sa retraite ( a-t-il ses trimestres validés, l'histoire ne le précise pas). Un journaliste ayant pitié de leur désarroi face à des sujets trop ardus leur donne une info de taille pour l'épreuve de géographie " Le Japon, ce n'est pas le Brésil "
Je rajouterai en pleine réforme territoriale que la " Bretagne, ce n'est pas le Pérou " non plus.
Pour l'épreuve d'Histoire de nos plus de 90 % de futurs bacheliers " Procès Barbie: retrait de la vente d'archives de Jacques Vergès " non, les enfants, il ne s'agit pas dans cet article de poupées blondes avec des gros sein...
La pluie et le beau temps, sujet éminemment pratique lorsque l'on est face à un interlocuteur à qui on a strictement rien à dire " Laurent Fabius en Monsieur Météo"pour illustrer le réchauffement climatique, ou la chaude ambiance à gauche...
19/06/2014
Botrel emporte l'adhésion des militants
Hier soir avait lieu la désignation par les militants socialistes costarmoricains des candidats pour les élections sénatoriales.
Deux listes étaient menées, l'une par le sénateur sortant Yannick Botrel, l'autre par le président du conseil général des Côtes d'Armor, Claudy Le Breton.
Deux listes étaient menées, l'une par le sénateur sortant Yannick Botrel, l'autre par le président du conseil général des Côtes d'Armor, Claudy Le Breton.
Le sénateur sortant a recueilli 67,61 % des voix. Le conseil fédéral va se réunir afin d’entériner le choix des
militants puis le siège du PS, Solférino, aura le dernier mot, le 24 juin.
Y.Botrel devrait donc être tête de liste pour cette prochaine échéance devant Georgette Bréard, conseillère régionale, en seconde position, puis Claudy Lebreton, Monique Le Clézio et Erwan Lucas Salahoui.
Notons au passage que le conseil fédéral des côtes d'Armor le 7 juin, avait désigné Claudy Lebreton pour mener la liste officielle devant les militants, et que c'est finalement une liste alternative qui l'a emporté.
Les deux têtes de listes avaient chacun leurs atouts : L'un son bilan positif pour le territoire costarmoricain en tant que sénateur, l'autre en tant que conseiller général et président du conseil général des Côtes d'Armor. Les militants ont semble-t-il tranché entre la reconnaissance à un sénateur dévoué et le changement de personnalité, choix que devrait respecter Solférino...logiquement.
En tous cas les deux hommes, l'un réservé et déterminé à travailler pour les Côtes d'Armor au Sénat, l'autre bon communiquant et très implanté localement, vont désormais se compléter et œuvrer ensemble sur une même liste afin de convaincre les grands électeurs du territoire costarmoricain autour de mêmes valeurs, socialistes et bretonnes !
18/06/2014
le mandat Hollande n'est pas Toubon
Jacques Toubon ne devrait pas être élu au poste de défenseur des droits car il n'y aurait aucun vrai socialiste pour soutenir une telle candidature.
La droite de mauvaise foi a argumenté sur le fait que la gauche refusait Toubon simplement parce qu'il est de droite, raccourci facile qui semble oublier que :
Toubon a voté contre l’abolition de la peine de mort , symbole du mandat François Mitterrand en termes de droits de l'homme.
Toubon a voté contre la dépénalisation de l’homosexualité en 1981, et il devrait être soutenu par une gauche qui porté le mariage pour tous ?
Un non sens, du masochisme, voire du ridicule, et plus grave un reniement de l'héritage du socialisme : voilà à quoi peut résumer de soutenir un tel homme à un poste de Défenseur des Droits !
Il est à noter qu'une pétition circule contre cette candidature et qu'elle a déjà récolté plus de 88.000 signatures, triste constat de voir les citoyens, notamment de gauche, devoir se mobiliser contre ce choix de Hollande.
Comment une erreur de casting aussi absurde a-t-elle pu s’immiscer dans l'esprit de notre président, et surtout pourquoi n'avoir de cesse de tendre le bâton pour se faire battre ?
La gauche pourrait mourir menace Valls, ou bien elle pourrait se rebiffer, au travers des parlementaires et des citoyens de gauche... car deux personnalités clé au sommet de l'Etat semblent avoir oublié QUI les a porté au pouvoir : les citoyens, les militants socialistes, et la gauche unie.
Ce n'est pas la gauche qui se meurt, je la crois plus déterminée que jamais de reprendre le contrôle de la situation, c'est la conception de l'exercice du pouvoir par Hollande et Valls qui me parait à bout de souffle...
La droite de mauvaise foi a argumenté sur le fait que la gauche refusait Toubon simplement parce qu'il est de droite, raccourci facile qui semble oublier que :
Toubon a voté contre l’abolition de la peine de mort , symbole du mandat François Mitterrand en termes de droits de l'homme.
Toubon a voté contre la dépénalisation de l’homosexualité en 1981, et il devrait être soutenu par une gauche qui porté le mariage pour tous ?
Un non sens, du masochisme, voire du ridicule, et plus grave un reniement de l'héritage du socialisme : voilà à quoi peut résumer de soutenir un tel homme à un poste de Défenseur des Droits !
Il est à noter qu'une pétition circule contre cette candidature et qu'elle a déjà récolté plus de 88.000 signatures, triste constat de voir les citoyens, notamment de gauche, devoir se mobiliser contre ce choix de Hollande.
Comment une erreur de casting aussi absurde a-t-elle pu s’immiscer dans l'esprit de notre président, et surtout pourquoi n'avoir de cesse de tendre le bâton pour se faire battre ?
La gauche pourrait mourir menace Valls, ou bien elle pourrait se rebiffer, au travers des parlementaires et des citoyens de gauche... car deux personnalités clé au sommet de l'Etat semblent avoir oublié QUI les a porté au pouvoir : les citoyens, les militants socialistes, et la gauche unie.
Ce n'est pas la gauche qui se meurt, je la crois plus déterminée que jamais de reprendre le contrôle de la situation, c'est la conception de l'exercice du pouvoir par Hollande et Valls qui me parait à bout de souffle...
17/06/2014
Lavrilleux va-t-il partir en vrille ?
Tandis que nos futurs bacheliers planchent sur des sujets tel que " doit-on tout faire pour être heureux " Il semble qu'à l'ump la réponse soit oui, avec sans doute une nuance : pour vivre heureux, vivons cachés...
Jérôme Lavrilleux, l'ancien directeur adjoint de la campagne présidentielle de Sarkozy a été mis en garde à vue dans le cadre de l'affaire Bygmalion. " au printemps 2012, devant l'effarante addition présentée par la société
Bygmalion, chargée de l'organisation matérielle des 42 meetings de la
campagne Sarkozy, M. Lavrilleux a accepté le principe de fausses
factures – 17 millions d'euros selon Mediapart et 19 millions d'euros selon le Journal du Dimanche.
Le plafond des dépenses de campagne, fixé à 22,5 millions d'euros, ayant été largement dépassé, un petit tour de passe-passe aurait permis de faire basculer au moins 11 millions d'euros de surplus de dépenses, sur les comptes de l'UMP, au prétexte de
fausses conventions.On peut supposer que Jérome Lavrilleux refusera de porter seul le chapeau de toute cette affaire et va livrer des noms, jusqu'où ces révélations iront ? les limites seront celles probablement qui lui permettront de rester heureux le plus longtemps possible... Lavrilleux va-t-il partir en vrille et lâcher toute la vérité ?
Peut-on croire que l'ex-président n'était pas informé de ces arrangements ? Lui président omni-présent.
Peut-on imaginer que Copé, en dirigeant de parti n'avait pas accès à la gestion financière ?
Voilà encore une affaire qui va trainer en longueur des années durant, ceci montrant qu'il est urgent que la gauche au pouvoir se penche sur une réforme qui permettrait d'assainir la vie politique en écartant les personnalités de la gestion des affaires publiques de façon plus rapide et surtout de façon définitive...
16/06/2014
Doit-on tout faire pour être heureux ? vaudrait mieux...
" Doit-on tout faire pour être heureux ? " voilà un vaste sujet posé aux bacheliers, traité en version blogueuse.
Le verbe devoir en début de sujet marque la notion d'obligation. Somme-nous obligés de faire tout pour être heureux et si oui par qui, par quoi ? Qui pourrait nous forcer à être heureux ?
Ceux que nous aimons ? Ils ont parfois cette fâcheuse tendance à n'accepter notre bonheur que dans la mesure où il ne remet pas en cause leurs habitudes. Pourtant on peut supposer que pour les personnes de notre entourage, nous voir heureux devrait-être plus confortable que nous subir malheureux, ils devraient donc nous y obliger afin d'être heureux eux aussi du même coup ( ma logique vous scie, je le sens bien :-)
Nous-mêmes ? Nous devrions nous obliger à mettre tout en oeuvre dans un sursaut de conscience surprenant qui nous mènerait à une conclusion tellement évidente qu'on y prend garde qu'une fois trop tard, nous n'avons qu'une vie. Une seule. Notons qu'en plus d'être votre unique chance, celle-ci est d'une durée inconnue ce qui pimente l'aventure ( enfin pour ceux qui sont joueurs, pour les autres c'est légèrement anxiogène )
L'être humain est ainsi fait qu'il aime à se croire éternel, et prend donc tout son temps dans sa quête du bonheur, jusqu'au jour où on l'entend geindre " merde...trop tard ! " ( il aurait du lire mon blog il eu été prévenu, andouille ! )
Nous devrions pourtant nous obliger à tout tenter ne serait-ce qu'en hommage à tous ceux qui n'ont pas eu le temps de goûter à ce bonheur qui nous le verrons plus loin varie d'un individu à un autre.
Le mot Tout...l'absolu, no limits... C'est à cet instant que le poids social, celui de l'éducation ou de la moralité vient mettre son grain de sel dans ce sujet. Jusqu'où doit-on aller pour réussir à être heureux. Notre propre bonheur est borné par les limites que nous nous imposons nous mêmes, faisant de nous les artisans de notre propre malheur.
Doit-on faire tout ce que nous pouvons pour atteindre cet état de paix intérieure nous faisant ressentir de façon intense le " je suis heureux ! "
la réponse devrait être oui, tout tenter au risque d'échouer, sera toujours mieux que des regrets et une terrible frustration de ne pas avoir saisi sa chance d'être heureux, même une heure, même de façon parcellaire. ( les seules limites à ne pas franchir sont bien sûr celles imposées par la loi, le lecteur aura compris que le crime et le délit n'entrent pas dans les hypothèses, en même temps cela semble tellement évident ! )
En refusant de franchir par peur ou par paresse, les obstacles qui mènent à cet état ne commettons nous pas un crime, envers nous-mêmes ? Une trahison envers l'humain que nous sommes au fond de nous ?
Mais qu'est-ce qu'être heureux me direz-vous? Une notion subjective, une variable qui évolue au fil du temps. La sensation d'être si ce n'est accompli, au moins complet.
Se prétendre heureux ne peut se résumer à un banal " je ne suis pas malheureux " être heureux se ressent jusque dans le plus sombre recoin de son âme là où personne ne va jamais fouiller, il pourrait tenir dans ces constats : Je pourrai partir demain sans regrets, je crée, j'aime, je ne vis pas seulement, j'existe.
mais pour conclure, Être heureux peut-être que cela ne s'explique pas, cela s'éprouve, cela se répand au delà de soi, cela se partage avec tous ceux prêts à recevoir leur traitement comme une furieuse envie de vivre tout simplement, quitte à dépasser les limites.
Le verbe devoir en début de sujet marque la notion d'obligation. Somme-nous obligés de faire tout pour être heureux et si oui par qui, par quoi ? Qui pourrait nous forcer à être heureux ?
Ceux que nous aimons ? Ils ont parfois cette fâcheuse tendance à n'accepter notre bonheur que dans la mesure où il ne remet pas en cause leurs habitudes. Pourtant on peut supposer que pour les personnes de notre entourage, nous voir heureux devrait-être plus confortable que nous subir malheureux, ils devraient donc nous y obliger afin d'être heureux eux aussi du même coup ( ma logique vous scie, je le sens bien :-)
Nous-mêmes ? Nous devrions nous obliger à mettre tout en oeuvre dans un sursaut de conscience surprenant qui nous mènerait à une conclusion tellement évidente qu'on y prend garde qu'une fois trop tard, nous n'avons qu'une vie. Une seule. Notons qu'en plus d'être votre unique chance, celle-ci est d'une durée inconnue ce qui pimente l'aventure ( enfin pour ceux qui sont joueurs, pour les autres c'est légèrement anxiogène )
L'être humain est ainsi fait qu'il aime à se croire éternel, et prend donc tout son temps dans sa quête du bonheur, jusqu'au jour où on l'entend geindre " merde...trop tard ! " ( il aurait du lire mon blog il eu été prévenu, andouille ! )
Nous devrions pourtant nous obliger à tout tenter ne serait-ce qu'en hommage à tous ceux qui n'ont pas eu le temps de goûter à ce bonheur qui nous le verrons plus loin varie d'un individu à un autre.
Le mot Tout...l'absolu, no limits... C'est à cet instant que le poids social, celui de l'éducation ou de la moralité vient mettre son grain de sel dans ce sujet. Jusqu'où doit-on aller pour réussir à être heureux. Notre propre bonheur est borné par les limites que nous nous imposons nous mêmes, faisant de nous les artisans de notre propre malheur.
Doit-on faire tout ce que nous pouvons pour atteindre cet état de paix intérieure nous faisant ressentir de façon intense le " je suis heureux ! "
la réponse devrait être oui, tout tenter au risque d'échouer, sera toujours mieux que des regrets et une terrible frustration de ne pas avoir saisi sa chance d'être heureux, même une heure, même de façon parcellaire. ( les seules limites à ne pas franchir sont bien sûr celles imposées par la loi, le lecteur aura compris que le crime et le délit n'entrent pas dans les hypothèses, en même temps cela semble tellement évident ! )
En refusant de franchir par peur ou par paresse, les obstacles qui mènent à cet état ne commettons nous pas un crime, envers nous-mêmes ? Une trahison envers l'humain que nous sommes au fond de nous ?
Mais qu'est-ce qu'être heureux me direz-vous? Une notion subjective, une variable qui évolue au fil du temps. La sensation d'être si ce n'est accompli, au moins complet.
Se prétendre heureux ne peut se résumer à un banal " je ne suis pas malheureux " être heureux se ressent jusque dans le plus sombre recoin de son âme là où personne ne va jamais fouiller, il pourrait tenir dans ces constats : Je pourrai partir demain sans regrets, je crée, j'aime, je ne vis pas seulement, j'existe.
mais pour conclure, Être heureux peut-être que cela ne s'explique pas, cela s'éprouve, cela se répand au delà de soi, cela se partage avec tous ceux prêts à recevoir leur traitement comme une furieuse envie de vivre tout simplement, quitte à dépasser les limites.