13/10/2014
cinquante nuances de rose
Ah nous les socialistes nous sommes vernis, non vraiment, après Emmanuel Valls, ils nous manquaient que cela, Emmanuel Macron... rien ne nous sera donc épargné ? une épidémie d'Emmanuel...
Emmanuel, un prénom qui pourrait faire penser à fauteuil en rotin, mais en y regardant de plus près, j'ai l'impression que nous sommes plutôt face un remake sado-maso du socialisme, une espèce de je t'aime moi non plus, avec une chaise très peu confortable, du type chaise électrique ou fauteuil de torture moyenâgeux.
Dans le rôle des maso, les militants, les élus locaux, voire certains députés qui courbent l'échine sous les mauvais coups qui pleuvent : "ouille, oui, encore..."
Macron ...misère...qui s'interroge sur l'assurance chômage, là où nous l'attendions sur comment résorber le chômage...
Il devrait se questionner plutôt sur le secteur bancaire qu'il connait trèèèès bien, trop bien même diraient certains, mais je suppose qu'on ne mord pas la main qui vous nourrit n'est-ce pas ?
Moi je m'interroge sur le fait que lors de sa campagne Hollande se disait près à ferrailler contre le monde de la finance, et les spéculateurs qui plombaient l'économie réelle,
puis en cours de route, il n'était plus prêt qu'à tapoter la mauvaise finance,
et aujourd'hui il l’accueille à bras ouvert, au sein même de son gouvernement.
Voilà comment nous avons dégringolé dans les nuances de roses, au point qu'un de ces quatre matins, nous allons nous réveiller tous militants de droite à l'insu de notre plein gré...
mais qui sait, à force, nous allons peut-être y prendre goût, voire en redemander ?
J'ironise, mais vraiment c'est pas drôle, monsieur Hollande !
Le monde nous fournit un portrait-robot du chomeur.
Serions-nous en train de revenir aux belles heures du sarkozisme où les chômeurs étaient stigmatisés ? Oui mais sans le nico, qui il faut bien l'avouer nous amusait beaucoup nous blogueurs de gauche, là pour sûr on se marre moins avec notre duo de comiques Valls-Macron, bien que le genre golden boys peut faire recette à droite...va falloir que je change de lectorat.
François, je te propose un vrai New Deal moi : et si tu te mettais à faire une vraie politique économique de gauche pour changer ?
isabelle B.
Réponse le 06 novembre sur TF1, il présentera son bilan de mi-mandat...
RépondreSupprimerJe comprends que la désillusion est amère...Mais rien n'est fatal...Il y a plein de gens comme toi et moi qui pensent aussi que "notre ennemi, c'est la finance"...Alors construisons autre chose...Si des élus qui se parent de l'étiquette "socialiste" ont oublié les fondements même de ce mot, alors tant pis pour eux..."Cours camarade, le vieux monde est derrière toi"...qu'on disait en mai 68...
RépondreSupprimerAlors rassemblons nous pour que cette utopie devienne réalité...