15/08/2011

on est pas sorti de la dette

Déficit, crise, débandade, voilà à quoi se résument les actualités estivales, sans compter bien sûr le déficit de soleil qui accable les pauvres vacanciers français, mais ceci va être le cadet de nos soucis dans les mois qui viennent...

V.pécresse envoie quelques piques au parti socialiste au sujet de leurs solutions pour gérer le déficit public, sans pour autant nous délivrer sa recette miracle, ou même celle de son patron pour remettre la France sur le droit chemin, et c'est un peu perturbant d'observer que son clan ne semble pas savoir quoi faire à ce sujet, fort, emmerdant, si j'ose dire.

Sans être économiste, on ne peut que constater des faits chiffrés prouvant que la politique de la droite non seulement a augmenté le déficit public de deux-tiers ( c'est la cour des comptes qui l'explique, je ne fait que constater ) mais que ce déficit a doublé en 10 ans de gestion à droite, c'est ennuyeux, parce que même un pékin moyen ne comprenant rien à la politique, ou à l'économie, est capable de toucher du doigt une réalité, la droite est comme un pelleteuse, qui creuse un trou abyssal, dans lequel elle risque bien de tous nous enterrer, nous et nos emplois, nous et notre sécurité sociale, nous et nos retraites...

L'endettement de la France parmi les pays noté triple A, est de 85% en 2011, contre 65% en 2007...
En 2008, pour faire face à la crise, François Fillon et Nicolas Sarkozy ont fait le choix d'une politique de relance par l'endettement. Le déficit est passé de 50,3 miliards fin 2007, soit 2,7 % du PIB, à 148,8 milliards d'euros fin 2010, soit 7,1 % du produit intérieur brut en 2010. Un quasi triplement en trois ans. ( c'est juste pour dire, hein...)

Ainsi en 2007,2008, on nous bassinait déjà avec la dette, le déficit, puis la criiiise, et voyez où nous en sommes : comme on dit en Bretagne, " c'est pire que pire ! "
On ne peut que légitimement douter de la capacité de notre gouvernement à gérer cette nouvelle crise, d'autant que la croissance en France stagne, pas de croissance, ce sont des recettes fiscales qui chutent, des emplois qui disparaissent...pour une sortie de mandat cela risque d'être coton de continuer de clamer haut et fort " on est les champions ! "

Le 24 septembre 2007, ouiiiii, 2007, Fillon expliquait sur RTL que la situation des finances publiques était "critique" et "plus supportable " (...) "être à la tête d'un Etat qui est en situation de faillite". "On a 1150 milliards de déficit à la fin de 2006. C'est une situation qui n'est plus supportable"


2007
2008
2009
2010
2011... pas supportable non plus...
2012 : aaaahhhh enfin ! c'est fou comme 5 ans c'est court, et c'est terriblement long !


Sarkozy se contredit sur le pouvoir d'achat par Pierrick63









3 commentaires:

kalondour a dit…

Excellente, la vidéo !

Anonyme a dit…

L'idée de Sarkozy et de Fillon d'une politique de relance par l'endettement en 2008 n'était peut-être pas une si bonne idée, si on avait pu prédire la crise de 2009.
Mais quoi d'autre pour relancer le moteur de l'économie et donc de la croissance ?
Le problème c'est qu'en plus les marges de manœuvres sont courtes d'autant plus qu'en matière d’économie j'ai nettement l'impression que c'est maintenant plutôt Bruxelles et les agences de notations qui nous tiennent par les c......s et qui font un peu la pluie te le beau temps dans ce domaine.
Ont s'en rend bien compte depuis la crise Grecque !
Alors promettre un idéal de pouvoir d'achat à la France qui travail avec des revenus trop bas, celle qui à un métier, un appartement, qui à une famille et une voiture, à celle-là, le prochain candidat en vogue pour 2012 à intérêt à bien préparer ses discours et surtout bien faire attention à ce qu'il va promettre !

kalondour a dit…

@ cybernet : Ben moi, je ne sais pas, mais il me semble que si on travaille, c'est pour satisfaire les besoins fondamentaux : se nourrir, se loger, éduquer ses gamins, bref essayer de vivre...Des revenus trop bas en France ? Certes ! Mais un salaire représente "normalement" la juste rémunération que le salarié est en droit d'attendre en échange de "sa force de travail"...C'est aux salariés de revendiquer cette juste rémunération, qui est légitime au regard des besoins qu'ils évaluent...
Cette question du salaire est fondamentale, et si les politiques veulent s'engager sur le "pouvoir d'achat", ils ne peuvent pas s'exonérer de ce débat sur les salaires... A combien doit être fixé le SMIG aujourd'hui en tant que minimum pour assurer une vie décente à un salarié sans qualification (définition officielle du SMIG), c'est la vraie question qui doit alimenter les débats à venir...
La notion de "pouvoir d'achat", c'est bien la capacité d'acheter avec le salaire reçu...Moins il y aura de salaire, moins il y aura de capacité à acheter...et moins il y aura de croissance !
C'est quand même ahurissant que dans le discours de la pensée unique, on nous assène qu'il est impossible "d'augmenter le pouvoir d'achat", sans jamais faire de référence au salaire ! Et c'est encore plus ahurissant qu'un majorité de salariés prenne ce discours pour argent comptant !