09/03/2012

la pilule anti-racisme...inconscient

On connaissait la pilule du bonheur, bien qu'elle ne soit, je le crains que celle qui rende les gens indifférents, car lorsque l'on ne ressent plus rien pour les autres, et que l'on dit communément que " l'enfer c'est les autres ", ben forcement on ne se sent plus malheureux quand on aime plus personne...

Mais là, les chercheurs sont allés plus loin encore dans leurs découvertes : ils ont découvert qu'un médicament couramment utilisé pour abaisser le rythme cardiaque réduit le racisme inconscient !
La fin du racisme, la fin des haines, des guerres ? Pas forcément puisque cette pilule n'agit pas sur le racisme conscient... en effet, le médoc en question sert à réduire les effets physiques de l'anxiété. Son action se fait sur une partie du cerveau liée aux émotions, dont le sentiment de peur...Or le racisme vient de la peur, de ce que l'on connait pas, ou tout du moins ce que certains ont appris comme une menace potentielle, l'étranger.

Je ne suis pas favorable à des substances qui manipulent la façon de penser des gens, même si c'était dans le but de les rendre " meilleurs " d'un point de vue moral, j'espère toujours dans la nature humaine, de ce qu'elle peut réserver de surprises, de changements, et d'évolutions mais à l'éclairage de ces dernières semaines de campagne présidentielle, il est évident que les instincts les plus bas sont encrés très profondément chez certains, de ceux qui aiment rangés les gens dans des petites cases selon leur appartenance ethnique, religieuse, professionnelle, sexuelle...

Suite à cette grande journée, internationale, de la femme, citons l''exemple du racisme anti-femme qui explique pourquoi les femmes sont globalement payées 20 % de moins que leurs homologues masculins, pourquoi certains candidats veulent remettre en cause leur droit à disposer de leurs corps voire même renvoyer les femmes aux fourneaux comme au " bon vieux temps " !
ceci révolte de nombreuses femmes, devons-nous attendre une pilule miracle pour guérir ce qui est vécu comme une injustice de la part de mes consœurs ? Ou bien, les femmes doivent-elles continuer de se battre, de lutter pour conserver leurs acquis, et en acquérir de nouveaux ? Moi je préfère le combat comme solution, même si cela semble moins...civilisé ?!

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