On ne parle que de ça ce matin, Sarkozy a été mis en examen pour abus de faiblesse dans l'affaire Bettencourt, la justice va suivre son court, ce sera long comme toujours, tellement long, qu'on oubliera d'ici quelques années ( parce qu'on ne rajeunit pas sur ce blog ! ) que cette affaire est partie d'un enregistrement, publié il me semble ( ahhh, j'oublie déjà...) sur Mediapart...
Sur les blogs, on parle aussi de la fermeture des blogs de Sarkofrance, à mon avis, c'est plus une pause, qu'une fermeture définitive, il y a encore tant de choses à écrire sur la droite, sur la gauche, sur ce qu'on espère du changement, ce serait dommage de ne pas partager cela.
Néanmoins, on peut comprendre la lassitude qui envahit parfois le blogueur, surtout lorsqu'il n'est plus dans l'opposition.
Dans ce cas, deux positions , soit on devient blogueur de gouvernement ce qui demande une imagination débordante pour argumenter par moments certaines décisions, soit on devient silencieux, on ronge son frein dans son coin, en attendant des jours meilleurs, de ces jours comme aujourd'hui où la droite pousse des cris de vierges effarouchées, parce que la justice ose, faire son travail...
et on se souvient du temps passé, on espère qu'il ne revienne pas nous posséder en 2017...et on repart, à l'assaut, on tire des oreilles gentiment, on prévient, bougez-vous les gars, ils sont de moins en moins nombreux, les vieux de la vieille, ceux de 2007-2012...
Je crains néanmoins que nous disparaissions tous, sans exception, parce que nous ne nous linkons plus vraiment, ce qui faisait notre force, cette cause commune , la lutte contre la sarkozyfication de notre société semble derrière nous, que reste-t-il à présent ? Autant de visions différentes de ce que doit être une gouvernance de " gauche" qu'il y a de blogueurs.
Chacun se réclame de la vraie gauche, d'autres puisent leur crédibilité dans ce qu'il se sentent " représentés " et au " pouvoir ", d'autres encore se sentent bafoués d'avoir participé à cette mise au pouvoir des socialistes pour ne récolter que des miettes et parfois, ayons l’honnêteté de le dire que mépris, moqueries, voire insultes.
dommage que nous n'ayons pas assez de recul, et de modestie, tous ( moi y compris ) pour comprendre que sans l'union de cette gauche, si diverse, nous serions encore gouverné par notre nouveau mis en examen.
linkons-nou bordel!
RépondreSupprimerBen oui quoi, linkez-vous !
RépondreSupprimerJ'ai bien aimé ton billet.
Les dissensions dans les partis sont aussi vieilles que les partis.
En tant qu'aînée, je ne peux pas dire que votre gauche soit la même que la mienne, en même temps le contexte a tellement changé qu'il ne peut pas en être autrement, difficile de s'y retrouver.
Disparaître? Non merci.
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