L'actualité me fait penser actuellement à un grand trou noir qui absorbe avec une rapidité effarante les scandales, les uns après les autres.
Par exemple, le petit séjour de Mr longuet en Tunisie payé par le régime de Ben ali ( qui soulignons le va être jugé dés le 20 juin...), à la trappe : Monsieur enverra un chèque pour rembourser ses vacances.point.Fin de la discussion.Circulez y'a rien à voir. Peu importe que ce type de comportement puisse remettre en cause l'indépendance de l'intéressé vis à vis d'un État étranger, et peu importe que le même type d'affaire a valu la démission de MAM.
Autre exemple, la double plainte pour viol contre le célèbre masseur de pied.Idem.On tourne la page. cette affaire n'est pas assez hollywoodienne, pas assez sofitel, pour tenir la une de nos journaux.Passons vite à autre chose.
Autre chose. Le ministre pédophile en goguette à l'étranger. Personne ne l'a vu, ni entendu, et surtout personne ne veut chercher à le trouver. Aux oubliettes.
Le philosophe assisté, le salarié fantôme qui hante les couloirs de l'université de Paris 8, et qui finalemment se retrouve à vivre aux crochets de Matignon, à dégager. cette affaire d'assistés qui profitent du système, tout le monde s'en fout. le français veut du concret.
Mais du concret. le journaliste n'en trouve pas. il n'y a rien. il ne se passe rien. On ne lui donne aucun biscuit pour se faire les quenottes. le journaliste est frustré.nous aussi.
Étrangement, alors qu'il ne se passe rien, qu'en ouvrant nos journaux, nous sommes happés par ce vide inter-galactique, où seuls quelques faits divers horribles nous assaillent, notre séducteur national, le number one français, sic l'ex-madame Sarkozy, remonte un tout petit chouilla dans les sondages.
Souvenez-vous aux débuts du quinquennat, ce tourbillon enivrant de réformes, nombreuses, rapides, avortées pour la plupart...Ah c'était le bon temps, notre président était à la télé du matin au soir, tous les jours, à tous les postes...sa voix résonnant dans nos oreilles comme le bourdonnement d'une mouche qu'on ne parvient pas à chasser...et là, plus rien.silence radio. Quand on ne dit rien, qu'on ne fait rien, on ne peut se tromper, s'ensuit un phénomène mécanique de remontée dans les sondages.Pour résumer, la dernière année de quinquennat ne sert strictement à rien, si ce n'est faire le canard, ou l'autruche, je vous laisse choisir le volatile qui vous convient le mieux...
Mais tout de même, quelle frustration. Fini les réformes.fini les commentaires ou même les coups de gueule indignés du sauveur national devant ces monstres qui rongent notre société : l'insécurité, la violence, l'impunité.
Fini la république irréprochable. On l'a enterrée. Il y a plus de quatre ans.
Et dans ce silence insoutenable, alors que le prochain président est en gestation, on se demande si à sa naissance, le nouveau né sera normal ou bien sera-t-il le résultat consanguin d'une droite malade et de sa soeurette adultérine l'extrême droite...on en frémit d'avance, la France va-t-elle accoucher d'un monstre ?
Mais si, la dernière année du quinquennat sert à quelque chose, c'est même la plus importante. Elle sert à faire campagne pour sa réélection aux frais du contribuable !
RépondreSupprimerTiens, on entend plus parler de Guérini non plus
RépondreSupprimerBen on peut espérer une adoption aussi... d'un écolo par exemple ;-)
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