Après le meurtre horrible de cette jeune fille à Pornic, il fallait un coupable, et le seul auteur des faits n'étant pas suffisant au regard du caractère particulièrement violent de l'affaire, le chef d'État a jugé bon d'en remettre une couche, en cherchant un coupable supplémentaire, jetant en pâture à la vindicte populaire la justice ainsi que les services de police.
Une enquête administrative vient de relever qu'aucune faute n'a été relevée ni de la part de la justice, ni de la part de la police...on imagine la déception en hauts lieux suite à ces rapports, compte tenu de la crispation légitime née des propos forts agressifs du chef de l'Etat...
Et bien tant pis, on trouvera bien un autre bouc-émissaire pour endosser la responsabilité, et pour désamorcer l'impasse dans laquelle se retrouve le monde la justice et le gouvernement, mais c'est peut-être sans compter l'esprit de solidarité qui est né de ces attaques injustes entre tous les acteurs de la chaine pénale touchant cette affaire...
En tous cas, on remarquera l'énorme fossé entre les paroles sécuritaires qui prônent le risque zéro et les moyens donnés aux juges et à la police...à l'image de ce quinquennat, beaucoup de promesses, beaucoup d'ambitions, et aucune réalisation !
Ce ne sont pas des boucs émissaires, mais des boucs nécessaires !
RépondreSupprimer@Bernard, ce qui ne les empêche pas d'être surbouqués !
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