5% à une primaire socialiste, il n'en faut pas plus pour que certains petits hommes se sentent investi de la mission d'imposer LEUR vision de la gauche. La seule, l'unique, la moderne, la progressiste, ben voyons...
la gauche libérale, surtout. ( non sens s'il en est...)
Une vision, où les députés n'ont qu'à
marcher droit et fermer leur clapet.
Une vision où s'opposer est une gaminerie, un vice, une coquetterie.
Une vision où la
liberté d'expression est super cool quand il s'agit de se marer de la religion, mais où elle n'a
rien à faire dans l'hémicycle : WHAT'S THE FUCK ?
Si les députés, élus par les citoyens de leur territoire, n'ont plus que comme utilité que de dire AMEN à la bonne parole d'un premier ministre, sacré champion de la gauche avec ses 5% aux primaires socialistes, nous pouvons affirmer que d'une part,
la séparation des pouvoirs entre législatif et exécutif fondement de la 5ème république, est morte !
Nous pouvons affirmer d'autre part, que
nos députés ( comme ce fut le cas dans le précédent règne, sarkoziste celui-ci)
ne servent plus à RIEN !
Les méthodes consistant à menacer les dits députés, affublés du titre de Frondeurs, d'expulsion du groupe socialiste à l'assemblée, et même du parti socialiste, me font froid dans le dos.
Je suis en colère !!!
En colère de voir aussi que les frondeurs face à ces menaces, vont baisser leur froc au lieu de mettre le nez de Valls, de Macron, de Hollande dans le paquet dans lequel ils sont !
Souvenons-nous de Hollande en 2006, criant au déni de démocratie lors de l'
emploi du 49-3 dans un précédent mandat.
Souvenons-nous de ce
discours en 2012, où il s'enivrait de l'idée de sauver le dimanche des salariés.
je cite pour le fun : "
« Le combat de 2012, c’est de préserver le principe du repos
dominical, c’est-à-dire de permettre aux travailleurs de consacrer un
jour de leur semaine à leur famille, au sport, à la culture, à la
liberté. Et j’y veillerai ! » François Hollande, le 17 avril 2012 à
Lille"
Sur la mesure concernant le dimanche : elle n'entrainera aucune croissance supplémentaire. Les salariés ne toucheront pas plus de fric pour renoncer à ce jour familial, qui soulignons-le au passage, est un jour où les pères divorcés profitent de leurs enfants, tous les 15 jours...
Depuis 2012, je n'ai fait que me lamenter sur le
choix de Hollande de mener une politique libérale, de reprendre des mesures sarkozistes, lui qui les fustigeait avant son élection.
Je me sens trahie, ecoeurée, navrée.
Navrée de voir que notre opposition qui me semble légitime, nous les gauchos passéistes comme aime à le faire croire Valls, est un combat perdu d'avance : le libéralisme gagnera.
Les acquis sociaux disparaissent au fil du temps ( je songe aux freins mis au droit de grève, cette histoire de dimanche, ce fameux pacte sur l'emploi permettant de requalifier un licenciement économique en personnel en cas de refus du salarié d'une délocalisation à perpet' les ouailles...)
Hollande... entendre Macron, ce jeune banquier fringuant, faire la morale aux chomeurs "qui ne doivent pas tout attendre de l'autre"...misère, que de fois nous avons entendus ceci sous le précédent mandat...
Malgré tes mesures libérales prises depuis 2012, ton cher déficit continue d'augmenter, le chômage aussi, les pauvres, les précaires, toujours plus nombreux, quand vas-tu ouvrir les yeux sur le fait que tu es sur le mauvais chemin ? Le même que Nicolas ?
N'auras-tu donc pas le courage de tenter une politique différente ?
Tous ces français qui bossent mais ne parviennent plus à boucler leur fin de mois, ça ne te perturbe pas un peu ?
Ces gens qui dorment sur les trottoirs de ta capital dont beaucoup ont un job précaire, cela ne te choque pas non plus ?
A quoi bon réussir à grimper au plus haut de l'Etat, pour ne laisser au final dans l'histoire que le désespoir et la déception ?
Tu as détruit ceci chez les militants et les électeurs de gauche, l'espoir, cet espoir que tu allais tenter le changement. tu n'as même pas essayé...
Le changement au final, c'est que nous avons élu un président de Droite qui tente avec ses caporaux Macron et Valls, de nous faire avaler, que nous opposants de gauche, nous sommes dans l'erreur, or, si ta méthode était la bonne, après presque trois ans de mandat, je n'aurai pas à souligner la liste tristement longue de tes échecs, et de tes trahisons, envers ceux qui t'ont donné ce pouvoir.