17/02/2013

à ces papas qui font le pied de grue...

Un père devrait être comme un phare, pour montrer le chemin à ses enfants, ou bien comme un rempart pour les protéger, mais un père ne devrait pas être obligé de grimper sur une grue pour quémander le droit de faire partie de la vie de ses enfants.
Non seulement, la plupart des père divorcés doivent se contenter que de deux jours tous les quinze jours pour voir grandir leurs enfants, mais en plus ce droit de visite donné comme une aumône, est parfois non respecté par les mères et ce pendant des périodes allant jusqu'à plusieurs années !
 Ainsi on se retrouve avec des situations désespérantes, où des papas portent plaintes tous les quinze jours pour non respect du droit de visite, en vain, car au bout du compte qui irait sanctionner une Môman ?
A l'heure où nous sommes nombreux, et nombreuses, à avoir soutenu le mariage pour tous, à réclamer l'égalité entre femmes et hommes, il est surprenant d'observer qu'il y a inégalité de traitement entre pères et mères.
Les mères ont systématiquement la garde de leurs enfants, et aux pères qui se lancent dans la bataille de la garde partagée, on oppose souvent les arguments du trop jeune âge de leur progéniture, qui serait forcément traumatisée de n'être en présence de leur maman qu'une semaine sur deux, ou trois jours par semaine. Cette théorie faisant de la mère, un super parent, et du père, un parent accessoire...
Etant mère moi-même, et ayant vu dans mon entourage très proche pareille situation, je comprends ce père qui s'est juché sur cette grue, las de n'avoir aucune réponse judiciaire, aucun secours, que des promesses, et une attente interminable, tandis que ses enfants grandissent.

Non seulement, je trouve cette situation d'inégalité injuste, et inadmissible, mais je la trouve aussi inhumaine. Combien de mères accepteraient de vivre cette situation, en silence, sans se plaindre, sans tenter de revoir leurs enfants ?
N'oublions pas que les enfants ont besoin de l'amour de leurs deux parents pour s'épanouir et être heureux., et la séparation d'avec les papas causent beaucoup de peines, et de troubles chez les enfants.

Voilà un chantier social qui mériterait d'être lancé, celui de la garde alternée automatique, et celui des sanctions réellement appliquées aux mères violant des décisions de justices ( ! ), et enfin une réflexion sur les frais entrainés par l'éloignement des enfants et supportés par les pères :   bref, un chantier où les papas retrouveraient leur place de parent à part entière !

ps / évitez moi les commentaires pour me raconter que le gars sur sa grue est un méchant père, puni par la justice, le but est d'élargir le débat aux droits des pères divorcés en général, non d'épiloguer sur un cas personnel dont je n'ai pas pu feuilleter le dossier, ni vous d'ailleurs....

7 commentaires:

  1. sauf que ce père a été condanmé pour enlèvement et violence aux grands parents
    il vient d'ajouter à son palmarès la dédradation de monument classé

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  2. Je suis entièrement d'accord avec toi sur la place des pères en situation de divorce, ce qui donne lieu à de douloureuses situations.
    Cependant chaque cas est particulier mais la loi identique pour tous; Pas assez de médiations, peut-être ?

    PS qui n'a rien à voir
    Taguée par Nicolas, je t'ai taguée à mon tour ... si le coeur t'en dit !

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  3. Quand on donne un avis aussi tranché que, je cite "Etant mère moi-même, et ayant vu dans mon entourage très proche pareille situation, je comprends ce père qui s'est juché sur cette grue, las de n'avoir aucune réponse judiciaire, aucun secours, que des promesses, et une attente interminable, tandis que ses enfants grandissent.", on ne peut pas se permettre de dire qu'on ne connait pas le dossier.
    La situation de cette famille est maintenant, grâce aux élucubrations de ce monsieur, tout à fait connue, pour peu qu'on s'intéresse à se faire un avis éclairé et impartial.

    J'ai fait un billet de mon point de vue, je ne mets pas le lien pour ne pas déranger, ceux qui veulent une autre lecture peuvent la trouver chez moi (ou ailleurs).

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  4. Je suis d'accord sur le principe d'égalité dans la parentalité à partir du moment où père et mère oeuvrent pour le bien de l'enfant, mais le cas évoqué du militant sur grue est particulier, voir le très bon article : http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/02/18/l-escalade-des-peres-a-nantes-cache-une-proposition-de-loi_1834399_3232.html

    Aussi si "80%" des gardes sont accordées aux mères ça ne veut pas dire que c'est en désaccord avec les pères, qui ne demandent pas forcément à s'occuper des enfants plus d'un week-end sur deux!

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  5. @à tous : comme tous les débats de société, celui pour le mariage pour tous l'a montré, celui-ci entraine de la passion. Au delà du cas de l'homme de la grue, il existe des cas de pères à qui on ne peut rien reprocher et qui souffrent, mais il semble que l'image prépondérante de la mère dans notre société soit quelque chose à laquelle il ne faut pas toucher, c'est regrettable, car faire évoluer cette image, ce serait faire évoluer celle du père, et finalement celle d'égalité entre les sexes. maman avec les enfants et papa au boulot, rien ne change vraiment dans les têtes, il n'y a qu'à lire des interventions sur twitter pour s'en rendre compte

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  6. Le combat des pères19 février 2013 à 10:58

    Merci pour votre positionnement qui est beaucoup plus constructif que tout ce que j'ai pu lire à droite ou à gauche.

    Quand cela m'est arrivé des amies m'ont poussé à aller rencontrer SOS PAPA. J'ai rencontré alors quelqu'un qui n'a pas mis une seconde en doute mon témoignage -qu'il a à peine écouté-, puis qui est parti dans un infini monologue haineux envers les femmes, j'ai essayé de couper court pour prendre congé poliment mais rien ne pouvait l'arrêter. J'ai commencé à partir et il a essayé de me rattraper en me proposant la solution idéale : participer à une émission de télé...
    En rentrant j'ai dit à mes amies que les pères avaient peu de chance de voir leur situation évoluer si ils étaient soutenus par des gens comme ça.
    Le père à la grue ne fait que conforter cette idée que les pères ne sont pas clairs et donc que le partage des rôles doit demeurer dans son sexisme.
    Pendant des années j'ai vu mes enfants en milieu médiatisé. Il aura fallut 4 ans d'enquête de services sociaux (mis en place grâce à la juge pour enfant) pour qu'enfin la justice puisse s'interroger sur la santé mentale de leur mère (j'ai pour ma part subi 5 expertises qui, toutes, me réhabilitaient mais cela ne suffisait pas -niveau jaf- pour que je les vois ailleurs que dans un espace médiatisé)
    C'est d'ailleurs une juge pour enfant qui m'a donné la garde de mes enfants, grâce à qui j'ai pu "réparer" les dégâts que leur mère avait fait subir à mon image.
    Mon expérience nourrit les mêmes préjugés contre les jaf que peuvent le faire SOS PAPA (sur 5 jaf qui ont traité le dossier il n'y a eu que des femmes et toutes leurs décisions ont été prises contre moi, même quand j'ai été blanchi de l'accusation suprême -la pédophilie)
    Ne laissons pas ces associations misogynes nous représenter, prenons plutôt parti dans la lutte contre le sexisme pour équilibrer les rapports entre hommes et femmes, et, en luttant pour le droit des femmes faire en sorte que toutes les visions sexistes disparaissent (les jaf -qui ne sont que le reflet du sexisme sociétal- suivront)

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  7. au papa sans nom : merci pour votre témoignage !!

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