Nicolas brandit le referendum afin de faire croire au bon peuple que non seulement il les écoute, mais qu'en plus ils ont leur mot à dire, c'est d'un drôle...Comment veut-il qu'on puisse y croire une seule seconde alors que la reforme constitutionnelle de 2008 introduisant le referendum d'initiative populaire, n'a toujours pas, en 2012, soit quatre ans après, eu droit à un texte d'application ? Comment y croire alors que cette reforme est apparemment passée du concept d'initiative populaire à initiative parlementaire, autant dire que le peuple n'aura pas son mot à dire dans quoi que ce soit !
enfin bref, nicolas veut organiser des referendums, étrange pour un homme qui est passé outre la réponse négative à propos de la constitution européenne et qui s'est empressé de contredire le peuple par voie parlementaire...
Le prochain grand référendum prévu cette année où vous devrez dire si oui, ou non, vous êtes satisfait du bilan du président sortant, emportera pour sa part une décision ferme et définitive pour les cinq prochaines années mais de grâce, si vous êtes satisfait, n’hésitez pas pour éclairer ma lanterne et celle de mes lecteurs, et dites nous de quoi nom d'un chien vous êtes satisfait ?
De la dette publique doublée en cinq ans ? Des 4 millions de chômeurs ? des 8 millions de pauvres ? Du plan de rigueur qui va rendre dés cette année 200 000 citoyens qui trop " pauvres " jusqu'à présent pour payer de l’impôt vont devenir imposables ? De la hausse de la TVA peut-être...à moins que vous soyez satisfaits de ces entreprises automobiles françaises, qui ayant reçu de l'argent public pour résister en 2008 à la crise, vont désormais ouvrir des usines à l'étranger et payer leurs salariés 240 euros sans que l’État pourtant encore actionnaire ne bouge le petit doigt ?
Le futur candidat de la droite non content de mépriser l'égalité en traitant comme des citoyens de seconde zone les homosexuels en leur refusant l'accès au mariage et à l'adoption, méprise aussi la dignité des chômeurs en les désignant comme coupables de leur propre sort, et là où un président de la république est censé rassembler et œuvrer pour le bien commun, il se contente une fois de plus de diviser les citoyens, les français vont-ils accepter de faire durer encore cinq ans cette comédie qui nous a déjà couté fort cher, avouons que ce serait complétement démentiel, mais plus rien ne m'étonne sur la bêtise humaine...
Ouais des idées et des méthodes détestables...
RépondreSupprimer"les français vont-ils accepter de faire durer encore cinq ans cette comédie"
RépondreSupprimerCe n'est malheureusement plus une comédie, c'est la mort de la démocratie...