Un appel à payer plus d'impôts ( selon une contribution raisonnable...) a été signé par 16 chefs d'entreprises et grandes fortunes dont Jean-Paul Agon, le PDG de L'Oréal, la première actionnaire du groupe de cosmétiques, Liliane Bettencourt, Christophe de Margerie, le PDG de Total, Frédéric Oudéa, celui de la Société générale ou encore Philippe Varin, le président du directoire de PSA Peugeot Citroën.
Si c'est pas mimi tout plein !
" Le gouvernement et plusieurs responsables de la majorité ont expliqué que cette contribution pourrait toucher les revenus supérieurs à un million d'euros annuel. Les quelque 30.000 ménages concernés verseraient ainsi un total d'environ 300 millions d'euros d'impôts supplémentaires l'an prochain selon les calculs du rapporteur UMP du budget à l'Assemblée, Gilles Carrez. " ( article in extenso : ici )
16 sur 30.000 foyers qui ont plus d'UN MILLION d'euros annuels, on ne peut pas dire que cet appel soit un véritable succès...Les riches ne se bousculent pas au portillon pour apporter leur écot à l'effort national contre la criiiiise ?! Ils ne sont pas habitués, c'est tout, il faut leur laisser le temps, et puis avec toutes ces révolutions des manants dans le monde, ils y viendront suivant le fameux proverbe " vaut mieux prévenir que guérir ! "
Donc...où en étais-je ? ah oui, 1 million annuel, 30 000 foyers fiscaux, euh...300 millions en plus dans les caisses de l'Etat.
Je souligne par soucis d'honneteté que je suis nulle en math, une sorte de dyslexie matheuse, la dyscalculie du pauvre qui sait pas compter au delà d'une centaine de milliers d'euros, grosso modo, au delà du prix habituel d'un logement sur le marché immobilier. Ainsi le million d'euros, c'est tout juste si je sais l'écrire, l'imaginer m'est impossible, le million reste un concept, une idée, comme la vie après la mort, vous vous dites qu'il y a surement quelque chose après les centaines de milliers d'euros mais vous n'arrivez pas à vous le représenter.
1.000.000 euros multiplié par 30.000 foyers fiscaux...euh, ben, elle marche pas cte calculette ! 30.000.000.000 ?! 30 milliards d'euros au moins ( en vrai il y a surement encore plus !!!! )...brassés par 30.000 français
et en brassant 30 milliards d'euros minimum, ils ne sont que 16 à avoir signé cet appel à une contribution " raisonnable " ?! et ils ne verseraient en tout que 300 millions d'euros en plus dans les caisses de l'État ?! il n'y aurait pas un peu du foutage de gueule, là ?!!
Le français lambda, ce canard sauvage, qui touche en moyenne 2500 euros par mois par FOYER ( pas par tête de pipe hein ! ) trouve-t-il normal qu'on fasse la chasse aux allocataires du RSA ( 470 euros par mois ) que des retraités soient sous le seuil de pauvreté ( je connais une dame là, heureusement propriétaire de son petit appart qui vit avec 600 euros mensuel ! mais quelle honte ! ), que des ménages avec deux travailleurs n'arrivent pas à joindre les deux bouts, que 8 millions de français soient pauvres, 8 MILLIONS : et que 30.000 foyers français se partagent au moins 30 MILLIARDS d'euros, et rochignent à payer seulement 300 millions d'euros d'impôts en plus tous les ans ( ce qui va les obliger à renoncer à une semaine de yatch pendant leurs congés, merde, un peu de pitié et de compassion !!)
cette droite qui se la joue grand seigneur en proposant une contribution supplémentaire de 300 millions d'euros des plus privilégiés est à mon avis bien loin du compte, elle qui a creusé le déficit public en le multipliant par DEUX en 10 ans, va devoir je le crains demander un effort bien plus considérable à son électorat chéri quelle a chouchouté à coup de niches fiscales, de bouclier fiscal, de baisse de l'ISF...
une contribution supplémentaire de 300 millions d'euros > moi je me demande si elle ne rentre pas dans le cadre du bouclier fiscal? ce qui reviendrait à dire que c'est du foutage de gueule!! > check >
RépondreSupprimerLe droit à restitution des impositions qui excède le seuil de 50 % des revenus est acquis au 1er janvier de la deuxième année qui suit celle de la réalisation des revenus pris en compte (année de référence).
Les impôts concernés par le plafonnement sont : l’impôt sur le revenu (imposition au barème progressif ou à un taux forfaitaire), les contributions et prélèvements sociaux sur les revenus du patrimoine, d’activité et de remplacement ou sur les produits de placements (contribution sociale généralisée -CSG-, contribution pour le remboursement de la dette sociale -CRDS-, prélèvement social de 2% et contribution additionnelle de 0,3 % à ce prélèvement), l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF), la taxe d’habitation et la taxe foncière sur les propriétés bâties et non bâties concernant la résidence principale et certaines taxes additionnelles à celles-ci.