Il paraitrait que l'appel à l'unité pour 2012 par des blogueurs entraine des réactions négatives de certains qui s'annoncent comme étant plus à gauche...plus à gauche, vraie gauche...j'y perds mon latin !
Devrais-je me jucher sur une barricade, avec un drapeau rouge, un bonnet de révolutionnaire, pour être considérée comme vraiment de gauche ?
Si demain je gagnais à l'Euromillion, et que je m'achetais une jaguar et vivais dans une luxueuse maison face à la mer, deviendrai-je du même coup une saleté de capitaliste au cœur de pierre ?
Etre de gauche doit-il être évalué ce que l'on possède dans son porte monnaie ou à sa volonté de sortir sa fourche pour piquer le popotin des patrons qu'ils soient petits ou gros ( les patrons, hein, pas leurs popotins) ?
Ne sont-ce pas plutôt le contenu de nos convictions, notre désir que chacun vive dignement, que chacun puisse jouir des mêmes libertés, des mêmes droits, des mêmes chances dés sa naissance ?
Alors bien sûr, cette idée d'unité pour 2012 dans les urnes, est moins flamboyante qu'une bonne révolution à la mode bastille, mais elle a le mérite de tenter de regrouper les bonnes volontés, malgré les divergences, autour d'un même projet : reprendre le destin de ce pays en main sur des thématiques écologistes, sociales et économiques communes.
Un président écolo, un premier ministre socialiste, un ministre du travail communiste, ça pourrait fonctionner...
Aux lecteurs qui passent par ici je dirai : Adhérez aux partis qui représentent globalement vos aspirations, et allez participer activement aux changements qui s'annoncent, votez pour les primaires, proposez des idées au niveau local, et arrêtez de râler seul devant votre écran de télé ou d'ordi...
Vous êtes salariés, idem, integrez un syndicat pour defendre vos droits, les syndicats ont besoin de sang neuf, l'union fait la force !
Écrivez à vos élus pour montrer votre raz le bol( de façon courtoise afin d'éviter un procès...)les députés détestent qu'on vienne râler dans leurs circonscriptions ( voir l'exemple des radars...)
Ouvrez un blog, plus on est de fous, plus on s'amuse, et si vous êtes cool, je vous ferai de la pub' :-)
En un mot, arrêtez de croire que les autres vont agir à votre place, et bougez-vous !
dédicace à ceux qui trouvent cela utopique :-)
Une jaguar verte.
RépondreSupprimerOu une Porsche. Comme James Dean !
Oui, l'argent change pas mal de choses. Surtout quand on en n'a pas...
"Un président écolo, un premier ministre socialiste, un ministre du travail communiste..." Une belle utopie que je suis prêt à partager, mais en supposant qu'on y arrive, il faudra encore se bouger deux fois plus pour leur rappeler qu'on ne les a pas mis là uniquement pour inaugurer les chrysanthèmes...
RépondreSupprimerJe garde encore trop le souvenir du 10 mai 1981, où j'ai fait la fête toute la nuit, mais où après j'ai dû me battre à l'intérieur de mon syndicat pour qu'on sorte dans la rue pour porter nos revendications, alors que ligne était de faire confiance au gouvernement car il était de gauche (sans doute en ce qui concerne mon syndicat, parce qu'il y avait des ministres communistes au gouvernement, ce dont personnellement je me réjouissais en tant que citoyen) On a vu ce que ça a donné après...
J'espère que ce n'est pas mon dernier commentaire qui t'a troublée : je partage complètement les propos du présent billet...c'est ce que je voulais dire, peut être d'une autre manière, dans mon commentaire...
Il va falloir en dépenser de l’énergie pour simplement faire accepter l’idée d’arrêter de se compter. Mais le postulat est simple : à vouloir jouer chacun dans son coin au premier tour, on se condamne à ne faire que cela, donc à subir 5 ans de plus. Et rien que l'idée, ça me révolte...
RépondreSupprimerBon billet !
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