" L'UMP et l'Élysée prêts à renoncer à des primaires pour 2012" titre le Monde...
C'est étrange qu'en 2005, le ministre de l'intérieur de l'époque ait tant insisté pour organiser des primaires au sein de l'UMP, au nom d'une démocratie exemplaire, pour y renoncer 5 ans plus tard, d'autant que le premier ministre le 3 juin dernier, il y a seulement 6 mois affirmait " Le président de la République a toujours dit qu'il y aurait, le moment venu, des primaires à l'intérieur de l'UMP pour désigner notre candidat"
De même, en mars dernier Xavier Bertrand sur Europe1 alors secrétaire général de l'UMP avait affirmé que tous les candidats UMP à l'élection présidentielle de 2012, y compris Nicolas Sarkozy s'il se représentait, devraient se soumettre à des primaires...
Mais que se passe-t-il ? Pourquoi un tel rétro-pédalage dans la semoule ? Aurait-on des doutes quant à l'engouement des adhérents vis à vis du président actuel ? Aurait-on peur que le président ne parvienne pas à séduire les adhérents contre un autre candidat ? Qui sait d'autres auraient peut-être une chance d'emporter l'approbation des votants, Fillon, Juppé, MAM, Villepin ...mais ce serait une blessure narcissique probablement insupportable pour n'importe qui, alors à moins d'être maso, pourquoi s'imposer une telle souffrance, hein, je vous le demande !
Le candidat naturel de la droite semble en fait un candidat surnaturel, sa présence aux prochaines élections est une évidence qui doit s'imposer aux adhérents, qui doivent garder la foi et croire coûte que coûte, les pauvres...
Pour ceux qui n'auraient pas encore compris, De Funès va gentiment vous expliquer ce qu'il y a à retenir de mon billet...
Vu sa cote, il ne pouvait quand même pas confier sa candidature au hasard démocratique, le pauvre homme!
RépondreSupprimerC'est le président auto-désigné candidat pour sa succession. Autant dire qu'il est candidat unique à la primaire de son parti, dont il sortira forcément vainqueur.
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