Le 27 octobre 2010, le syndicat national des journalistes a publié un petit texte à propos des cambriolages dont certains journalistes enquêtant sur l'affaire Woerth-Bettencourt ont été victimes, on peut y lire à la fin ceci : "
Le SNJ, qui a demandé un rendez-vous à la Garde des Sceaux pour entendre ses explications après les deux viols manifestes de la loi portant protection des sources des journalistes, demande solennellement au ministre de l’intérieur que toute la lumière soit faite sur cette épidémie de cambriolages qui rappelle les "plombiers" du Canard Enchainé et renvoie plus sinistrement aux pratiques d’états dictatoriaux où règnent menaces et entraves de toutes sortes à la liberté d’Informer."
Le mot "entraves " m'a fait pensé à ce tract du Syndicat national des Journalistes Ouest-France qui précise : " le SNJ mène un combat pour la reconnaissance, par la loi, de l’indépendance des équipes rédactionnelles, leur permettant de s’opposer collectivement à toute pratique porteuse d’un risque heurtant la conscience professionnelle des journalistes " Ce tract raconte par exemple les pressions exercées sur les journalistes dans le traitement de l'information dans le cadre des mouvements sociaux contre la réforme des retraites...édifiant...
Les journalistes mènent là un combat qui nous regarde tous, notre droit à l'information...et de me poser une question, devrons-nous à l'avenir, lire la presse étrangère pour être informés de façon objective sur ce qu'il se passe dans notre propre pays ?
Avec le nouveau pavé que le canard enchainé a jeté dans la mare on peut effectivement être en droit de s'interroger sur la liberté de la presse en France... Comme pour la météo quand le temps s'annonce mauvais, on devrait créer une alerte orange pour la liberté de la presse.
le probleme, c'est que tes journalistes étrangers installés en France qui pigent pour des médias de chez eux... ben ils renouvellent leur visa chaque année. c'est donc un nouvel et très simple moyen de pression.
RépondreSupprimerC'est le cas ici, en Egypte pour les journalistes étrangers qui ne font pas tout ce qu'ils veulent.