on est pas sorti de l'auberge

les critiques s'amoncèlent comme des nuages menaçants au dessus de la politique sécuritaire de notre chef abhorré, mais elles sont encore timides, frileuses pour un beau mois d'aout... Attendons de voir si l'orage va éclater, et abreuver nos sillons.

Franchement, cela ne me fait que peu d'effet d'entendre les cris poétiques et déchirants de Villepin, le souvenir du CPE est trop lancinant, sans doute. Celui de la réélection de Chirac face au FN, aussi.
Quand on fait le compte, il y a peu de personnes à avoir crié leur indignation à droite, et même si villepin est charmant, il aura besoin de cette même droite, au pantalon sur les chevilles, pour travailler à l'assemblée et dans son hypothétique gouvernement , est-ce cela dont la France a besoin, des mêmes pinocchio ?

Joly a raison lorsqu'elle dit qu'il faut rompre avec le système de la politique profession, on ne peut continuer à ressortir les mêmes personnages dont les propos sont couverts par le tintamarre des casseroles qu'ils trainent derrière eux.

Tout ce que l'on peut observer, c'est que malgré la gravité de la situation, personne n'a démissionné du parti majoritaire, PERSONNE, même pas villepin... Voilà un réflexe qui eut été républicain !
Quant à la gauche, elle devrait se concentrer sur les échecs du gouvernement actuel, la mise en pièce du service public, la réforme des retraites, la paupérisation de notre pays, la croissance désespérément en panne, l'insécurité malgré les nombreuses lois répressives, le chômage, le pouvoir d'achat qui n'a de pouvoir que le nom ; et laisser la droite trouver le moyen de soigner cette gangrène qui est en train de la tuer.

Nous sommes tous des auvergnats, électeurs mécontents, et quand " Quand il y en a un, ça va. C'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes."