On entend que la gauche ne sait pas se dépatouiller du problème de la sécurité, étrange argument puisque c'est sur une idée de Jospin que la police de proximité a été mise en œuvre par Chevènement en 1999 pour agir dans les zones urbaines sensibles...
Mais qui donc, en 2002, a démantelé cette police de proximité qui permettait de maintenir la sécurité sur tout le territoire français, est-ce la gauche ? Les verts ? Non, c'est le ministre de l'Intérieur de l'époque, un homme de droite, la même droite que celle qui s'agite sur la fameuse insécurité qui ferait des ravages dans notre beau pays.
En 2008, suite à des émeutes dans des quartiers dits difficiles, la droite a ressorti ce concept de police de proximité, sous un autre nom UTEQ, ainsi la droite sans le dire concède que la gauche a des idées en matière de sécurité, puisqu'elle réutilise les mêmes moyens qu'en 1999.
Entre temps les UTEQ, ont été remplacées par les BST " brigades spéciales de terrain " un autre nom mais toujours le même concept que sous la gauche, une police de proximité, à un détail prêt, "le même travail mais de façon plus musclé "
Le nom de brigades spéciales était une idée culottée lorsque l'on connait la connotation qu'il peut avoir et surtout lorsque l'on pousse des hauts cris au moindre parallèle entre l'action du gouvernement et une période honteuse de l'histoire de notre pays ! C'est pourquoi ces brigades viennent encore pour la troisième fois d'être rebaptisées " brigades spécialisées de terrain" spécialisées et non plus spéciales...
En effet, Jean-Jacques Urvoas ( PS) nous avait expliqué dans un communiqué que " Les « BS » étaient une unité de la police de Pétain spécialisée dans la traque aux « ennemis intérieurs » travaillant en étroite collaboration avec les polices allemandes "
Ces annonces de création de nouvelles brigades ( peu importe leur nom ) reprenant un concept existant depuis 1999, sous la gauche, est du plus haut comique lorsque l'on lit dans le même temps, dans Le Monde, que Nicolas Sarkozy et son gouvernement s'apprêtent à supprimer encore 3.500 postes de policiers dans les trois ans à venir dans le cadre de la préparation du budget 2011.
Ayons une pensée pour les personnels de ces polices qui sont censés régler le problème de la sécurité d'un coup de baguette magique...
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