Effet d'annonce excessif, outrancier, ne serait-ce point comme un nonosse qu'on lance notamment à la presse ( toutes tendances confondues ) qui s'empresse de courir le ramasser, la queue basse entre les jambes, elle le ramène fièrement, comme un bon toutout qui fait bien ce pourquoi on l'a dressé.
On peut s'étonner en tant que lecteur, que tout en reprenant les propos des uns et des autres, la presse s'effarouche comme une vierge alors que depuis des années elle reste couchée papatte en rond dans son confortable panier.
La presse tenterait-elle de lâcher volontairement le nonosse dérangeant sans avoir l'air de perdre la face ?
Ou bien est-elle vraiment manipulable aussi facilement ?
Cette annonce pour le moins choquante de créer des peines différentes selon l'origine de la personne coupable de faits criminels mérite une critique, mais pour autant il ne faut pas lâcher l'autre nonosse qui a occupé la une des journaux durant des semaines : Nous, lecteurs, nous attendons la suite et le bouquet final ! Je déteste que l'on commence à me raconter une histoire et qu'on me prive de la fin de celle-ci...
A n'en pas douter, l'annonce coup de poing du grand chef va occuper tout ce petit monde, un temps, puis il viendra une autre annonce tempérant les propos, amenant des explications, qui mettra fin à cette mascarade...Entre temps, le feuilleton de l'été " mémé tu ne m'as pas donné mon enveloppe ! " sera passée à la trappe. Enfin pas pour tout le monde, certains n'oublieront pas et comptent bien vous les rappeler tous les jours s'il le faut.
De toute façon, il est ridicule de perdre du temps sur cette annonce qui de toute façon ne passera pas l'examen du conseil constitutionnel.
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