25/06/2010
Sauvons le soldat Marianne
Ce n'est pas moi qui le dit, bien que je partage cet avis, nous vivons dans une France des privilèges, une république bananière : c'est la presse anglo-saxonne, ou canadienne, ou allemande...
Un article du nouvel obs' a demandé leur avis à plusieurs journalistes étrangers à propos des scandales qui ont frappé et frappent nos dirigeants actuellement :
Les logements de fonctions de certains ministres, leurs cigares, les cumuls de retraites de parlementaires avec les salaires de ministres, les voitures de fonctions, les gardes du corps à vie, les expériences sexuelles douteuses des uns, le favoritisme familial des autres, les évasions fiscales, les financements occultes...et la liste continue...
La presse étrangère est outrée de voir que les fautes sont excusées, qu'il n'y a aucune conséquences aux manquements graves aux principes tels que probité, moralité, exemplarité...
Quand on lit ce résumé pitoyable de l'état moral de notre classe dirigeante, on se demande comment on peut passer encore des heures à commenter la défaite et les écarts verbaux d'une dizaine de types en short bleus...
On demande à nos jeunes d'être exemplaires, on nous parle de la valeur travail, du travailler plus alors que le chômage repart à la hausse et que l'on va préférer laisser les anciens au boulot, du gagner plus alors que notre pouvoir d'achat est en chute libre :
Ce n'est pas la France qui va mal, la France va très bien, elle compte des millions de bonnes volontés, des compétences enviées dans le monde entier, des chercheurs dans des secteurs de pointe qui sont poussés à l'exil sous des cieux plus reconnaissants, la seule chose qui va réellement mal , c'est cette classe politique.
En remettant l'humain au centre de ses attentions, la France pourra relever la tête, relancer sa consommation, rebooster sa productivité et sa créativité, il faut juste pour cela amputer le pays de sa partie nécrosée, de cette partie qui gangrène le système :
Quand un citoyen est face à un politique malhonnête qui n'est pas sanctionné, ne serait-ce que par une démission, il est choqué, quand ce sont des dizaines de ministres non sanctionnés par le représentant de la république, c'est tout le système qui s'effrite : Le citoyen se détourne de la vie politique, il se détourne des urnes, il se détourne de la démocratie !
La petite manif festive d'hier était charmante, mais étant donné que notre président a préféré prendre rendez vous avec mr Henri pour discuter foot, que woerth trouve cette mobilisation faiblarde, ne serait-il pas indiqué d'en remettre une couche, un peu plus épaisse ?
Mais l'effet même des grèves n'est-il pas remis remis en cause ? Le représentant d'une vingtaine de footeux millionnaires obtient dans l'instant un rendez-vous avec le président alors que celui-ci est incapable d'entendre les revendications de millions de français sous-payés.
La réforme de la retraite n'est qu'une partie de l'iceberg, et dans les cortèges, la colère était profonde, plus profonde que cette réforme.
Ce n'est plus seulement nos retraites qu'il faut sauver, mais bien notre modèle démocratique et social ! Il faut sauver le soldat Marianne !
isabelle B.
A force de se détourner, il va attraper un torticoli. Merci pour le lien;-)
RépondreSupprimerle traitement de cheval qu'on nous propose n'est pas le bon, le docteur isabelle B. préconise plutôt que le patient français prenne vite une bonne purge ;-)
RépondreSupprimeret merci pour ta visite chez moi ;-)
Je suis étonné, pour ma part, de la faible combativité syndicale. Tout cela reste bien courtois par rapport à l'enjeu! Un appel à la grève générale, des mots d'ordre visant N. Sarkozy directement seraient les bienvenus…
RépondreSupprimer@lecoucou, c'est vrai qu'avec une telle occasion de relancer le syndicalisme, on ne peut que s'étonner...l'opposition devrait également se mobiliser plus fermement, et ne pas attendre seulement que les syndicats se bougent !
RépondreSupprimeron va lancer un avis de recherche " cherche activement une forte tête pour remuer la France comateuse ! "