27/03/2014

têtu comme une blogueuse politique

Au regard de l'abstention, du vote extrême de certains, du vote revanchards de certains autres, il arrive que l'on me dise " pourquoi tu t'emm... la vie avec tout ça "

Pourquoi écrire sur la politique, pourquoi s'y engager, au lieu de faire mille choses plus barbantes que l'on peut faire habituellement comme tondre sa pelouse, tricoter un pull au petit dernier ou faire les magasins pour trouver le dernier carré hermès ( yeurk ;-)

Qu'est-ce qui ne tourne pas rond chez nous, les blogueurs politiques, les militants ? 

On nous a pourtant prévenu, l'histoire comme la mode est un éternel recommencement ( surtout pour les nanas friandes de carré hermès et de serre-tête bleu marine... bref, je m'égare)

L'humain par nature a montré sa capacité au travers de l'histoire à s'adapter, à s'aventurer, à créer, à rêver, ces compétences lui ont permis de survivre au travers des millénaires jusqu'à...aujourd'hui. Désormais nous nous terrons dans nos certitudes, nous refusons d'explorer les possibles, et de changer.

Sa mémoire est courte, sa vision de l'existence si réduite qu'elle ne porte pas plus loin que le bout de sa rue... Dommage, qui sait ? Quelques rues plus loin, il pourrait trouver un nouveau sens à sa vie, une vision bien différente d'appréhender le monde, un bonheur tout neuf qui porte un nom : l'autre.
L'autre est bizarre, on le rencontre parfois, juste d'assez près pour que cela nous surprenne, nous perturbe dans la vision que l'on a de soi, on voudrait le prendre par la main et lui demander " explique-moi " mais la peur est plus forte, et s'il ne nous lâchait plus la main, s'il nous entrainait loin de notre zone de confort, que se passerait-il si jamais l'autre n'était pas si bizarre, si différent de nous ? Et si on se retrouvait à aimer cet autre ?

Voilà pourquoi l'on écrit sur la politique et pourquoi l'on s'engage, pour aller à la rencontre de cet autre qui vit quelques rues plus loin, parce que l'on s'obstine à croire que la vie ne s'arrête pas à notre zone de confort... Cette obstination, nous la payons en déceptions, en frustrations, mais jamais en regrets.



1 commentaire:

  1. "L'enfer, c'est les autres..." Jean Paul Sartre, reviens...Ils sont devenus fous !

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