la honte dans le camp des violeurs

Un procès se tient actuellement sur des faits vieux de treize ans, un viol collectif pour les victimes, adolescentes à l'époque, qui réclament justice.

Les journaux parlent obstinément de " tournantes " mot abjecte qui permet de banaliser, de donner un vernis ludique, au crime le plus monstrueux qu'on puisse infliger à un être humain, que soit bannis ce terme de tournante et qu'on lui préfère celui de viol collectif puisque c'est bien de cela qu'il s'agit, non ?

Les 15 violeurs présumés sont traduits en justice, mais nous dit-on la plupart sont intégrés socialement, ont des familles, du boulot, une vie, les juges vont-ils prendre en compte ce qu'ils sont aujourd'hui, et du coup oublier ce qu'ils ont peut-être été, lors des faits, des violeurs et des tortionnaires ?
Ceux-ci vont-ils oublier aussi que les victimes n'ont semble-t-il,  toujours pas, treize ans après les faits, pas réussi à se reconstruire après ces crimes réitérés pendant des mois ?

Que le procès se tienne si tardivement après la plainte des victimes, est à mon sens le reflet du cas que l'on fait en France des violences faites au femme, c'est non seulement une honte pour un pays qui se dit civilisé, mais également un affront pour les femmes et citoyennes de France !

Les femmes et les victimes qui se comptent par centaine de milliers chaque année, réclament que justice soit faite, même treize plus tard parce qu'il faut envoyer un message fort aux adeptes des viols collectifs où qu'ils soient, de tels actes ne doivent rester impunis !

j'espère que notre nouveau ministre des droits de la femme, ainsi que celui de la justice va s'emparer de ce sujet dans sa globalité, allant de la prévention chez les jeunes, en passant pas le soutien des victimes, jusqu'aux condamnations parfois si légères...au vu de la gravité des actes !