05/09/2010

liberez les otages Stéphane et Hervé !



















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8 mois.

Peu importe l'unité de mesure, c'est le temps de captivité des deux journalistes, Stéphane et Hervé, et de leurs accompagnateurs, au fin fond d'un pays en guerre, entre les mains de preneurs d'otages. 8 mois, c'est une éternité.

Les otages STÉPHANE TAPONIER ET HERVE GUESQUIERE, deux noms que nous voyons parfois dans les journaux, parfois au journal télévisé, avec un compteur du temps qui passe.
Ce temps qui passe est lourd de sens : C'est avant tout le temps de la souffrance d'être séparés des gens qu'on aime, de savoir qu'elle est leur douleur et leur angoisse quotidienne, la culpabilité de les faire souffrir alors qu'on est pourtant l'unique victime du drame qui se joue.
Le temps qui passe, c'est aussi l'angoisse de la mort, jour après jour, heure après heure, c'est la parfaite conscience de la nature de ceux qui vous détiennent, la haine dans leurs yeux, leur indifférence à votre sort.

Mais le temps qui passe ce peut être aussi l'espoir, l'espoir de revoir les êtres aimés, l'espoir de les serrer dans ses bras, et cet espoir ne peut s'éteindre tant qu'on oubliera pas Stéphane, Hervé et leurs accompagnateurs.

Ces journalistes sont partis en mission au bout du monde pour rendre compte des évènements qui s'y produisent, ramener des images à la France et au monde, pour les familles des soldats qui y stationnent. Ils sont allés dans ce pays en guerre parce que c'est leur métier, au péril de leur vie comme beaucoup de reporters, parce que l'information est un droit pour nous tous : C'est pourquoi nous n'avons pas le droit de les oublier !

Les associations Otages du Monde et RSF soutiennentt leur libération ainsi que le comité de soutien pour hervé et stéphane créé par leurs proches.
Des actions sont mises au point pour communiquer sur le sort des otages : L'affichage de banderoles avec les visages des otages sur certains bâtiments des villes, comme à Saint Brieuc où j'ai pris la photo qui illustre cet article, des rassemblements, des pétitions et l'opération du ruban bleu.

Il est vital pour les otages qu'on parle d'eux, tous les jours, qu'on ne les oublie pas, car cette médiatisation contrairement à ce que pensent certains, est la garantie de meilleurs traitements pour les otages de la part de leurs kidnappeurs.
Cette médiatisation est également la garantie qu'on les gardera vivants parce qu'ils conservent ainsi leur valeur. Cet argument est une réalité dont les ex-otages ont fait l'expérience et qu'ils ont relaté à leur retour. Les périodes de forte mobilisation pour leur retour ont coïncidé avec une amélioration de leurs conditions de détention.

Si vous êtes blogueurs n'hésitez pas à pondre un billet, même court contenant les liens vers le comité de soutien et les associations otages du monde et RSF : N'hésitez pas également à retwitter ce billet, à le partager dans votre Facebook, et surtout n'oubliez pas Stéphane et Hervé, et leurs accompagnateurs otages eux-aussi...

6 commentaires:

  1. Que dire?Il est absolument nécessaire de garder à l'esprit,sans gaver le lecteur d'une seule et sempiternelle information,la réalité de la privation de liberté d'hommes se battant pour celle de l'information,et par là meme,pour la liberté tout court.Comme tu l'écris il ne sont pas seulement absents mais souffrant,ainsi que leur familles et amis,il est important de le rappeler.C'est ce que tu fais et je dis:"bravo."JRL.

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  2. et dire qu'il y a des cons pour parler de prises d'otages pendant les gréves...

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  3. Romain, ceux qui râlent pendant les grèves sont souvent les mêmes qui se félicitent des avancées obtenues par la lutte syndicale, après coup, sans avoir prisonniers de leur propre incapacité à défendre eux mêmes leurs droits ! et oui cela n'a rien de comparable avec la situation de ces journalistes qui est dramatique et dont les vies sont en jeu !

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  4. t'en connais beaucoup toi des mots fromage plus...percuter un mur à pleine vitesse peut permettre parfois de le démolir :-)
    en tous cas, ton propre réveil a du être difficile car tu m'as l'air un peu à côté de tes pompes ;-) au plaisir de s'échanger des mots courtois !

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  5. Isabelle,
    Ai-je été discourtois ?
    Oh, d'ailleurs j'ai été inexacts en décrivant Florence&Hussein, euh, pardon, "Stéphane" et "Hervé" [oui, il faut les appeler par leurs prénoms, ça fait plus sympââ] comme étant des prisonniers politiques. Ce sont des prisonniers de guerre. Nuance.

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  6. on se fout de la terminologie à utiliser, l'important c'est que ce sont deux personnes, avec des prénoms, des noms, des vies !
    mais je sais que certains préfèrent blablater dans leur coin plutôt que d'agir, blablater pour ne rien dire en fait.
    ceci est un billet de soutien et pas le lieu d'une polémique politique !
    au lieu de fromage plus, choisis plutôt baby bêle :-)j'espère n'être point discourtoise ;-)

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